L’épidémie
de grippe H1N1, un cadeau du ciel
Par
Bernard Biardeau - homéopathe - 20 août 2009
Le
mot épidémie vient du grec epi, sur et deimos,
le peuple. D’après cette origine, une épidémie serait donc par
définition quelque chose qui « tombe » sur le peuple.
Mais
une épidémie induit généralement une notion de
catastrophe, or ce mot décomposé donne, cata, en
dessous, astro, les astres et phein (en grec) noir. Et
que sont donc ces astres noirs si ce ne sont les planètes de notre
système solaire ? Aussi, ne serait-il donc pas judicieux
d’affirmer que toute catastrophe ou épidémie a
comme origine première une influence astrale ?
Certes
il y a toujours un germe pathogène qui est le vecteur de toute
épidémie mais ce germe peut-il être actif sans les influences
célestes qui lui sont propres ? Un virus est composé de
molécules d’ADN et d’acides aminés à l’état actif ou à
l’état latent mais en aucun cas un virus ne meurt. Celui de la
grippe espagnole de 1918 a été retrouvé à l’occasion ici ou
là, cela n’engendre pas pour autant une pandémie (1), les
influences célestes en rapport avec ce virus n’étant pas actives.
Dans
la nature tout est régi par des lois biologiques en étroite
collaboration avec les influences astrales, « ce qui est en
bas est comme ce qui est en haut et inversement » disait
Hermès Trismégiste. Que vous plantiez des oignons de tulipe au mois
d’août ou bien au mois de janvier, ils ne pousseront qu’au
printemps conformément à leur cycle biologique. Il en est de même
pour tous les germes pathogènes qui présentent chacun un cycle
biologique propre. Par exemple quand débute une épidémie de polio
sa durée est de 22 ans avec ou sans vaccination ; quand aux
épidémies de grippe saisonnière, elles ne se produisent qu’en
hiver bien que le virus vive également en été.
Le virus H1N1, un cadeau du ciel
Quand
on évoque l’idée de cadeau du ciel devant la pandémie de grippe
H1NI de 2009 la première pensée va généralement vers
laboratoires pharmaceutiques qui vont faire des profits
colossaux, certes !... Mais nous citoyens du monde comment
pouvons nous faire pour transformer en cadeau du ciel ce « fléau »
tant annoncé ?
Et si
nous nous retournions vers l’épidémie de grippe espagnole ?
« En
1918, après la première guerre mondiale, l'épidémie frappe les
États-Unis. En 4 mois, elle terrasse 80 millions d'habitants sur le
globe. Elle touche plus particulièrement les jeunes et les femmes
enceintes. Bien souvent, le matin en pleine forme, le soir décédés.
En 1921, les statistiques démontrent les forces de l'homéopathie.
Le docteur T A Mac Cann, de Dayton en Ohio, rapporte que sur 24 000
cas de grippe traités à l'allopathie, le taux de mortalité est
28.2 % tandis que chez 26 000 personnes traitées à l'homéopathie,
le taux de mortalité est 1.05%, et le taux était le même pour W.A.
Pearson de Philadelphie sur 26 795 cas. Chez certains homéopathes,
les taux de mortalité étaient même inférieurs à 1%… la
majorité des cas était sous Gelsemium et Bryonia,
qui ont paru les guérir totalement ». (2)
Selon
la ligue médicale homéopathique
internationale (3), les homéopathes mexicains viennent
d’identifier indirectement, grâce aux comptes-rendus de médecins
hospitaliers les symptômes de la grippe H1N1 ( Fièvre -
Faiblesse généralisée sans prostration extrême - Transpiration
abondante pendant la fièvre - Mal de gorge -
Toux peu fréquente - Arthralgies constantes touchant les mains,
les coudes et les épaules au pic fébrile - Céphalée
rétro-oculaire et douleurs dans les globes oculaires (« J’ai
mal aux yeux ») - Céphalée occipitale et douleurs de cou
aggravées en ayant la tête relevée sur un oreiller avec caractère
pulsatile des douleurs occipitales chez certains - Complications :
Pneumonie avec multiples foyers interstitiels infiltrés et toux
productive avec expectoration jaunâtre).
Or,
l’étude de l’ensemble de ces symptômes correspond à deux
remèdes homéopathiques, Gelsemium et Bryonia. Les mêmes que
pour la grippe espagnole ! Tiens, tiens comme c’est étrange !
En réalité pas du tout puisque le virus de la grippe espagnole
était le…H1N1… !
Or, en plus de
leur double capacité à prévenir et à soigner la grippe H1N1, ces
deux remèdes homéopathiques possèdent des symptômes mentaux en
rapport avec la crise économique actuelle : Gelsemium,
trac, anticipation, peur d’entreprendre et Bryonia,
peur de la pauvreté.
Ainsi,
tout semble se passer comme si le ciel envoyait une épidémie pour
que, en prévenant et en soignant cette épidémie par des moyens
naturels, en l’occurrence l’homéopathie, toute l’humanité
puisse se libérer de ses appréhensions et de ses peurs face à la
crise économique.
Avec
Gelsemium, les appréhensions, la paralysie ou la peur
d’entreprendre vont faire place à la sérénité et à l’esprit
d’entreprise et avec Bryonia ce sera la peur de la pauvreté
qui sera fortement diminuée. Ainsi, en donnant Gelsemium à
une grande partie de l’humanité, toute l’économie mondiale
actuellement paralysée par la frayeur et le spectre de la récession
pourrait repartir. D’ailleurs ne dit-on pas d’un moteur qu’il
est « grippé » lorsqu’il est bloqué et n’y a-t-il
pas le mot GEL dans Gelsemium, le principal remède de la
grippe. Ainsi Gelsemium semble tout à fait indiqué pour
« dégripper » l’économie mondiale à condition de le
donner à un très grand nombre bien évidemment et à doses élevées.
Pour prévenir ou soigner la grippe H1N1
Il
existe deux grands courants de pensée possibles selon la philosophie
de chacun.
-
Suivre
la médecine conventionnelle et se faire vacciner.
Rappelons
que le taux de mortalité des soins de la grippe espagnole par la
médecine conventionnelle de l’époque était de 28,2, pour quelles
raisons ce pourcentage serait-il différent en 2010 ? En
effet, le taux d’efficacité réelle du vaccin pour protéger de la
grippe serait de 0 % selon l’étude suivante ! Certes,
cette étude date de 1993 mais à notre connaissance aucune autre
recherche ne semble être venue la contredire.
« Un
rapport du Dr C. Peter, chef de service et du Dr C. Frémont,
directeur général de la CPAM (caisse primaire d’assurance
maladie) de Nantes (France) a été présenté lors du congrès
Epidémiologie et Santé qui s’est tenu à Nancy (France) du 3 au 6
juillet 1995. Ce rapport avait pour mission d’évaluer l’efficacité
de l’action de la prévention de la grippe par la vaccination.
Méthode
«
Les sujets vaccinés ont été comparés à des non vaccinés pour
leur consommation de soins ambulatoires pendant la période
épidémique couvrant les semaines 47 à 50 de l’année 1993. Deux
échantillons de 257 individus chacun ont été pris de façon
aléatoire sur les bases de 43735 individus de la classe d’âge ».
Résultats
« On
observe que la proportion des individus qui n’ont pas présenté
d’état grippal a été sensiblement la même dans les deux
groupes, 86 % chez les vaccinés et 87 % chez les non vaccinés ou
dit plus clairement, 14 % des vaccinés ont eu la grippe contre 13 %
des non vaccinés ».
«
Les dépenses moyennes des personnes qui ont contracté la grippe a
été de 382 F chez les vaccinés et 294 F chez les non vaccinés
(dépenses en consultations, visites, pharmacie, biologie) »
soit un excès de dépenses de 88 F par chaque personne vaccinée».
« Cette
étude avait pour but de formuler l’hypothèse que les vaccinés,
parce qu’ils sont vaccinés, consommeraient moins que ceux qui ne
le sont pas, durant la période épidémique. Avec une
certaine surprise, on constate que c’est
l’inverse, ce sont les vaccinés qui consomment 23 % de plus que
les non vaccinés durant cette période épidémique »
(4)
-
Suivre
la médecine naturelle et faire une prévention avec l’homéopathie
Rappelons
que le taux de mortalité des soins de la grippe espagnole par
l’homéopathie était de 1,05, pour quelles raisons ce pourcentage
serait-il différent en 2010 ?
En
effet, il est tout à fait possible de se protéger et de se
soigner de la grippe par l’homéopathie (mais aussi de
toutes les maladies infectieuses) comme cela se fait depuis deux
siècles. Cependant, il n’est pas juste de dire « vaccination
par l’homéopathie » puisque rien n’est inoculé mais il
est préférable de parler de prévention de la grippe et de
toutes les maladies contagieuses par l’homéopathie.
A) Le « protocole » de prévention
le plus simple pour la grippe H1N1
1)
Alterner tous les mois, dès maintenant, une dose de :
Le
1er samedi : Influenzinum (le nosode du virus
de la grippe) en 30 CH ou 200 K
Le
2ème samedi : Gelsemium en 30 CH ou 200 K
Le
3ème samedi : Bryonia en 30 CH ou 200 K
Le
4ème samedi : rien
2)
Reprendre Gelsemium ou Bryonia en 30 CH ou 200 K après
chaque « bain de foule » (maximum une fois par
semaine) tant que perdurera la pandémie.
3)
Reprendre Gelsemium et Bryonia en 30 CH ou 200 K en
alternance tous les 3 jours lorsqu’il existe un contact permanent
et rapproché avec des personnes supposées contagieuses (personnel
soignant ou particuliers qui soignent des proches atteints de la
grippe).
4)
Pour individualiser la prévention, voir le chapitre « la
grippe » dans le livre « l’homéopathie au fil de la
vie » (5).
B) Les soins homéopathiques de la grippe
Consulter en urgence un
homéopathe. Hélas, pour les personnes isolées cela risque d’être
difficile, il est donc souhaitable que chacun ait fait un suivi
homéopathique au préalable. Ainsi, s’il advenait une urgence,
votre homéopathe pourrait vous conseiller par téléphone un
traitement individualisé.
A
défaut, se référer au chapitre sur la grippe dans votre guide
familial d’homéopathie.
A
vos granules, citoyens du monde !
A
Paris, le 20 août 2009
Par
Bernard BIARDEAU
bernard.biardeau@wanadoo.fr
06
03 19 78 47
Auteur
du livre « l’homéopathie au fil de la vie » dont un
chapitre entier est consacré à la prévention et aux soins de la
grippe.
-
Pandémie :
épidémie qui touche simultanément de nombreux pays.
-
extrait
du site http://www.infonaturel.ca/Homeopathie/Epiemies_soignees.aspx
-
ligue
médicale homéopathique internationale,
http://lmhi-france.nerim.net/index.htm
-
extrait
du journal de la ligue pour la liberté des vaccinations, août
1998,
http://www.infovaccin.fr/
-
« l’homéopathie
au fil de la vie », Ed. Médicis, 430 pages, 20 €.