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C. Abours



LES POISSONS

Sans doute les connaissons-nous très peu, leur monde est si éloigné du nôtre, bien que couvrant plus de la moitié de la surface de la planète…sans doute nous impressionnent -ils…morphologie, mœurs.
On craint toujours un peu ce qui nous semble étranger, souvent en lui déniant tout intérêt. Il s’avére pourtant que les plus nombreuses victimes de notre consommation de chair animale sont les poissons.
Chaque année des milliards de milliards…100 milliards de tonnes de « produits de la mer »  sont péchés dans le monde. La moitié sert à nourrir des humains, un quart est destiné à l’alimentation animale( !!) le reste est transformé en ingrédients : cirage, margarine, bougie, huile…
Alors que globalement la consommation de chair baisse, celle des poissons augmente. Ils sont décimés à grande échelle, alternative considérée comme saine par le consommateur qui ne se pose aucune question éthique
.
La pêche, l’élevage, le transport, les expérimentations sont un calvaire pour eux. Une fois encore, notre indifférence ramène à une espèce de mépris pour l’autre que nous considérons toujours comme inférieur. Mais cet être ressent, éprouve des peurs et des désirs et lui ôter la vie – sa vie ! – pour un repas, nous paraît indéfendable.
 
Tuer pour se nourrir n’est plus nécessaire.

(Et quant à cette notion de nécessité, il y a là matière à débattre !! )

Cette exploitation est donc terriblement cruelle et meurtrière. Il est maintenant avéré que les poissons sont des êtres extrêmement sensibles. Ils possèdent un système nerveux et un cerveau, ce qui impliquent qu’ils peuvent souffrir, bien que leur cerveau soit dépourvu de néo-cortex. Mais d’autres zones existent pour la perception de la douleur, et grande est leur capacité à ressentir le stress. Vision, goût, odorat, toucher sont chez eux, extrêmement développés. Ils n’ont certes pas de voix, mais crient de douleur et de peur, et peuvent ronronner de plaisir.
 
La captivité, par exemple, néglige leurs besoins fondamentaux. Ils ne sont pas adaptés à la «  vie » de l’aquarium. Changement de température, sons, odeurs, lumières, obscurité, vibrations, les alarment et les blessent et peuvent les tuer. Tapoter la paroi d’un aquarium provoque chez eux un stress intense. Ils ne peuvent s’adonner à leurs activités : recherche de nourriture, nage, exploration des récifs etc…. Et souffrent d’ennui. Bien évidemment, la capture, le transport, font de très nombreuses victimes. (capture à l’aide de dynamite, de cyanure qui les épuise et les asphyxie…)

La pêche commerciale aussi fait des milliards de morts par an. Mort lente et jamais indolore. Corps à vif, décompression insoutenable (vessie natatoire éclatée, yeux sortis des orbites, estomac souvent expulsé… ) étouffement, écrasement, terreur, lente agonie, bouche lacérée, empoisonnement à l’acide lactique secrété par le surmenage, nageoires coupées, la liste serait trop longue…

Les élevages de pisciculture sont concentrationnaires avec une logique de productivité et une recherche maximale de rentabilité. C’est une vie de misère physique et psychique avec entassement en citerne et promiscuité qui entraîne agressivité, frustration et maladie. Certaines fermes regroupent jusqu’à 500 000 poissons ! Les alevins passent de l’eau douce à l’eau salée brutalement et ce transfert est un véritable traumatisme souvent mortel.
Les survivants sont engraissés dans un espace minuscule qui se fait rare quand ils grossissent.
Libres, ils nageraient sur des milliers de kilomètres de rivière, avant d’atteindre l’océan.
Le stress se traduit par des sauts qui entraînent des blessures. La compétition pour la nourriture favorise agressions et morsures, voire le cannibalisme. Bien sûr, l’élevage intensif est synonyme de maladies : Septicémie, infection de la peau, nécroses hépatiques, affections bactériennes et virales, parasitoses, convulsions dues aux produits désinfectants, cataractes, apoplexies…..
Pour les tuer, on les retire de l’eau…On les laisse sur de la glace, ou bien on les électrocute, ou bien on les blesse d’un coup sur la tête, on leur coupe aussi parfois les branchies pour les vider de leur sang……………..
Ces animaux ne sont jamais considérés pour eux- mêmes, et il n’existe aucune réglementation les concernant. Cette absence, ce vide sont le signe de notre totale indifférence à leur égard.
 


 
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