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Le piégeage
L'élevage
Même les chiens et les chats
 


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  LE SALAIRE DE LEUR PEAU !
  Comment une manière de s’habiller, sous le prétexte futile d’esthétique, pourrait-elle justifier un aussi lourd tribut ? Aucun argument ne pourrait être valablement avancé devant la froideur statistique des chiffres ci-après.
Plus de 50 millions d’animaux meurent chaque année dans le monde à cause de l ‘industrie de la fourrure. L’approvisionnement est double : l’élevage, environ 30 millions d’animaux par an et le piégeage.
   
  LE PIEGEAGE
  Cette pratique évidemment non sélective consiste à piéger les animaux toutes espèces confondues : un très grand nombre , 20 millions par an environ, est ainsi piégé par erreur( !?) : tous ceux qui n’ont pas de fourrure sont alors simplement considérés comme des déchets.
Non seulement extrêmement cruelle, cette pratique perturbe aussi gravement les écosystèmes en détruisant les femelles gestantes ou allaitantes ou les très jeunes animaux, avec les conséquences qu’on peut imaginer.

La législation
En Europe depuis 1991, les pièges à mâchoires sont interdits.
Il existe « un accord sur des normes internationales de piégeage sans cruauté», qui prévoit de nouveaux modes de piégeages. Cet accord ne rentrera en vigueur qu’à partir de 2007.
En attendant, ces nouveaux pièges sont expérimentés au Canada sur des animaux de laboratoire! Le but étant de limiter la souffrance des animaux piégés, on trouve pourtant naturel de la faire subir à d’autres ! Quoi de plus pervers que des expérimentations cruelles pour faire appliquer des «normes sans cruauté»?

La dramatique réalité :
Les animaux piégés, agonisent très longtemps dans d’atroces souffrances qui les conduisent parfois à des pratiques d’automutilation : pour essayer de se libérer, ils se rongent les pattes. Où ils meurent de faim, de soif, d’hémorragie.. la liste n’est pas exhaustive….
Les visons sauvages, les ragondins, les castors sont piégés sous l’eau et meurent noyés avec des agonies de 2 à 30 minutes selon les espèces.

L’image des trappeurs écologistes, proches de la nature et des animaux, indispensables à l’équilibre naturel, cette image véhiculée par de nombreux livres et films, même récemment, est fausse, très loin de la réalité et de l’horreur subies par les animaux, à des fins purement commerciales

 
  L’ELEVAGE
  Contrairement à ce que l’on pourrait peut-être penser, les animaux d’élevage endurent aussi le martyre.
Ils « vivent », on pourrait dire « survivre », dans un univers concentrationnaire.
Leurs cages surélevées, entièrement grillagées, sans eau ni litière sont incompatibles avec leurs impératifs biologiques.
Le grillage blesse leurs pattes.
Rien ne les protège des intempéries : les espèces ayant besoin d’un terrier, comme les renards ne sont pas protégés des hivers très rudes en Finlande ou au Canada (–40°) , ni des caniculaires chaleurs de l’été.
Leur nourriture est jetée pardessus le grillage.. souvent des carcasses d’autres animaux déjà dépecés, et/ou des sous-produits animaux de très mauvaise qualité pour des raisons de rentabilité !!
Ces animaux développent ainsi de très nombreuses pathologies à cause des contaminations bactériennes dues à la nourriture, à l’absence totale d’hygiène, aux divers stress, aux conditions de détention épouvantables : pneumonie, gastro -entérites, infections utérines suites des inséminations artificielles, maladies parasitaires et graves troubles psychotiques comme cannibalisme, auto-mutilation, ulcères à l’estomac, etc..
Pour des raisons d’économie, ils ne sont évidemment jamais soignés.
On ne tient, bien sûr, aucun compte de leurs mœurs. Les visons utilisent un habitat sauvage qui peut aller jusqu’à 9 hectares et ont besoin d’eau pour nager et se refroidir. Les renards extrêmement craintifs ne peuvent supporter l’enfermement ; faute de pouvoir courir, leurs griffes s’allongent et leur causent de graves blessures.
De telles conditions de détention entraînent une mortalité de plus de 30% à la naissance. Mais, pour les éleveurs, seule importe la fourrure.
  Ces animaux souffrent ainsi environ 8 mois et sont alors tués par des moyens innommables, impossibles à qualifier :
  • l’ électrocution avec 2 électrodes introduites dans la gorge et l’anus. C’est une mort très lente et horrible ;
  • l’ injection de poisons type strychnine ou autre produit du moment qu’ils ne coûtent pas cher (désherbant, pesticides…)
  • le gazage (parfois avec le tuyau d’échappement des tracteurs !)
  • le bris des vertèbres
  • le dépeçage vivant : les animaux vivants sont suspendus à des crochets, comme les chiens et chats d’Asie, etc.
  L’essentiel étant de préserver la beauté de la fourrure à moindre frais.
Dans tous les cas, la mort est lente et les souffrances indescriptibles (sous l’effet de la douleur, certains animaux ont les dents qui se cassent)
  Quelques chiffres à méditer :
Pour faire un manteau, il faut 60 visons, 42 renards, 50 zibelines ; 18 lynx, 50 ragondins…
Le Danemark et la Finlande sont les premiers producteurs de fourrure avec les pays-Bas.
En 1999, en France, la production de visons s’élevait à 70000.
 
  MEME LES CHIENS ET CHATS !
La Chine et les Philippines sont de gros importateurs de fourrure de chiens et de chats, vendue parfois sous l’étiquette de « fausse fourrure » !!
Il faut donc se méfier et refuser toute fourrure afin de ne pas être complice de ce génocide, qui touche aussi les animaux domestiques.
Puisque tout est basé sur le système d’offre et de demande, soyons conscients que refuser d’acheter suffirait à faire disparaître ce commerce.
Pour information, les magasins Zara ont décidé de ne plus procurer d’articles en fourrure à sa clientèle depuis début 2005, ce qui prouve le pouvoir des consommateurs. Nous avons le pouvoir de changer les choses les plus basses commises par des êtres humains.
Dans tous les domaines, et dans celui-là plus que tout autre, ne cautionnons plus ce mépris de la vie d’êtres innocents et leur maltraitance.
Il est plus que jamais indispensable d’être responsable de notre consommation. Chacun de nos actes est relié à tout ce qui se passe dans le monde.

Malgré cela, force est de constater que la fourrure revient à la mode, mode cruelle et sanglante s’il en est !

 
   

 
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