Ils s’est échangé 1 milliard de textos au premier trimestre 2004 !!
Le langage texto laconique, raccourci, qui n’aide pas aux progrès de nos écoliers en orthographe, devient une manière de communiquer pour les accros.
Reste à s’interroger sur la valeur, le sens et l’utilité de cette communication quand on voit tant de gens appeler d’un bus pour prévenir de leur arrivée dans les cinq minutes qui suivent ou des grandes surfaces pour demander quel produit acheter !!

Ce marché est en évolution constante et il faut s’interroger plus que jamais sur la manière d’utiliser ce petit appareil mais aussi placer les constructeurs devant leurs responsabilités.

Simples utilisateurs voulant comprendre les conséquences d’utilisation d’un mobile ? nous pouvons constater par nous-mêmes un échauffement externe quand l’utilisation se prolonge.

• des perturbations biologiques sur les tissus les plus profonds :
  C.F.Blackman en 1990 a démontré les variations des ions de calcium dans le tissu cérébral, dans les liaisons ions –protéines, sous l’influence des fréquences en ELF et ce même dans le cas de faible puissance thermique. (ce qu’avaient déjà supposé Grodsky et Lerner plus de dix ans avant).
• des perturbations des rythmes cérébraux :
  Il y a interférence avec notre propre électro magnétisme, comme si le cerveau n’arrivait plus à savoir l’origine des fréquences intérieures ou extérieures d’où la modification du rythme alpha, (7,5 à 13,5 Hertz) signe d’un cerveau sans stress.
  En 1995, Von Klitzing a montré les modifications d’un electro encéphalogramme chez une personne exposée à 900 Mhz. .
  Un rapport australien confirme ces travaux.
• des cassures de l’ADN
  Avec des possibles mutations génétiques, des développements de Parkinson, Alzheimer…
  Le magazine des Bio-Coop évoque dans son n°17 –Propos recueillis par V. Bourfe-Rivière -, les travaux du Professeur Aubineau à Bordeaux démontrant que les « micro-ondes du portable affaiblissent la perméabilité de la barrière sang-cerveau laissant entrer les molécules indésirables. »
  On peut dire à partir de l’observation de professionnels soumis à des champs magnétiques puissants qu’il y a des pathologies que l’on retrouve même avec des champs moins puissants comme la migraine, l’insomnie, les vertiges, les troubles de mémoire, la difficulté de concentration, la stérilité, les fausses couches…
  Chez les ouvriers travaillant à la maintenance des radars ou près des lignes à haute tension, on relève des cancers, des leucémies, des scléroses en plaques, des maladies d’Alzheimer….

La tendance aujourd’hui générée par les opérateurs ciblant les jeunes et un look branché nous amène à utiliser le mobile même à la maison. Le fixe n’étant conservé que pour la connection à Internet. Ce qui suppose une augmentation des ventes.
Or, avoir un portable, comme nous venons de le démontrer, n’est pas anodin. Notre santé est en jeu, la nôtre et celle de nos concitoyen(ne)s.
Nous en subissons les effets indésirables. Téléphoner dans un bus, une voiture, d’un restaurant, laisser son portable allumé chez des ami(e)s, n’ a pas que des effets sur soi-même. Il ne faut pas l’oublier.
La démarche devrait être la même que pour le tabac. Chacun est libre de fumer, mais dans le respect de l’autre et dans le cadre de la loi, hors des lieux publics. De la même manière, chacun est libre d’user de son portable comme bon lui semble, s’il n’impose pas son rayonnement nocif aux autres, sans parler des conversations et des sonneries intempestives imposées à nos oreilles.

Que nous possédions ou non un portable, nous sommes tous et toutes soumis à un développement du marché et par voie de conséquence à une multiplication des antennes-relais. Ce qui pose des problèmes d’atteinte à l’environnement et des risques sanitaires potentiels.

Le directeur de l'Afsse ou Agence Française de Sécurité Sanitaire, a donné sa démission pour dénoncer la partialité de certaines commissions des experts scientifiques. Ainsi, on apprend que le laboratoire chargé d'étudier les risques des téléphones portables est financé en partie par les opérateurs de téléphonie mobile.!
Les associations Priartem et Agir pour l'Environnement ont demandé la publication du rapport sur les méthodes d'évaluation de l'Agence rédigé par l'IGAS (Inspection générale des Affaires Sociales)et par l'IGE ( Inspection Générale de l'Environnement) ;
Le ministère ayant refusé, les deux associations saisissent la justice.