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CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES
Etudes épidémiologiques
Effets sur la santé
En résumé
Remarque sur les études épidémiologiques
Référence officielle et recommandations
Sources

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CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES 50 HERTZ A DOSE « RESIDENTIELLE » : EFFET DELETERE ?

L’environnement électromagnétique artificiel est principalement composé:
D'une part, des champs électromagnétiques ELF (Extrem Low Frequency, principalement 50/60Hz) émis par les lignes de transport et de distribution de l'électricité, et aussi par les transformateurs et toutes sortes d'appareils, de machines et d'installations électriques.
Et d’autre part par des émissions de radiofréquences (transmissions radio et télévision, radars, radiotéléphones, fours à micro-ondes). En téléphonie mobile (GSM 900 méga Hz & DCS 1800 méga Hz) cette onde est aussi modulée en amplitude et pulsée en ELF ( 217 Hertz pour le GSM ).

Depuis une trentaine d'année, les « autorités » ont laissé se multiplier la densité des champs électromagnétiques dans notre environnement sans que nous connaissions exactement leurs effets sur le vivant.
Certaines personnes sont plus incommodées que d’autres, citons par exemple les radiesthésistes & les géobiologues, mais aussi les enfants.
Ne sommes nous pas en train de nous « habituer » a un certain « bruit » ? Ne sommes nous pas en train de limiter notre potentiel naturel ?

 


  Etudes épidémiologiques relatives à l'exposition aux champs électriques et magnétiques ELF
(50/60 Hz) et au cancer.
1979

La première étude à avoir suggéré un lien entre cancer et expositions à des champs électromagnétiques a été publiée par les Dr Nancy WERTHEIMER et Ed.LEEPER. Les auteurs ont mis en évidence un taux de mortalité par cancer allant du double au triple (par rapport à un groupe moyennement exposé) chez les enfants qui avaient vécu au voisinage d'une ligne électrique ou d'une sous-station de transformation à intensité de courant élevée. Cette différence était vérifiée pour toutes les formes de cancer chez l'enfant, et plus spécifiquement pour les leucémies, les lymphomes et les tumeurs du système nerveux. Cette étude fut violemment critiquée pour des raisons de méthodologie et pour l'absence d'évaluation de divers facteurs de confusion. Elle a cependant été confirmée dans les années qui ont suivi, notamment par l'étude de SAVITZ.

1992
L' étude de FEYCHTING & ALHBOM de l'Institut Karolinska de Stockholm, concerne une population de 436 000 personnes vivant à moins de 300 mètres d'une ligne à haute tension entre 1960 et 1985.Cette étude conclut à une augmentation proportionnelle du risque de leucémie chez les enfants de moins de 15 ans, suivant l'intensité du champ magnétique auquel ils sont soumis:
- pour une exposition moyenne supérieure à 1 mG, le risque relatif est 2,0 fois plus important.
- pour une exposition moyenne supérieure à 2 mG, le risque relatif est 2,7 fois plus important.
- pour une exposition moyenne supérieure à 3 mG, le risque relatif est de 3,8.

En 1992 également, B. FLODERUS, de l'Institut suédois de la santé et du travail a publié les résultats d'une étude révélant un lien entre l'exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques et les risques de développer une leucémie ou un cancer du cerveau.
Des risques relatifs élevés ont été constatés tant pour la leucémie chronique lymphocytaire que pour les tumeurs au cerveau. Pour la leucémie, le risque relatif est supérieur à 1,6 pour un champ supérieur à 2,8 mG. Pour les tumeurs au cerveau, le risque relatif est de 1,88 pour les travailleurs ayant passé plus de 39 % du temps sous une exposition de plus de 2 mG et de 2,61 pour les travailleurs de moins de 40 ans soumis à un champ supérieur à l,6 mG.
1994
L’étude Franco-canadienne de G. THERIAULT a concerné les travailleurs de 3 compagnies d'électricité (EDF, Hydro Québec, Ontario-Québec) Elle met en évidence une augmentation du risque de leucémie (de 2,4 à 3,1 fois) pour des expositions moyennes au champ magnétique supérieur à 2 mG.
déc. 1996
Celle de P. GUENEL et coll. concernant les travailleurs de l’EDF montre l’implication du champ électrique 50 Hz et une augmentation significative du risque de tumeurs du cerveau (risque relatif de 3,08 pour un champ électrique supérieur à 387 v/m-année) avec la probabilité d’une relation dose- effet.
1996
La publication de R. W. COGHILL & coll. établit une relation dose-effet pour le champ électrique mesuré dans la chambre a coucher et le risque de leucémie de l’enfant. 10 v / m est le seuil pour l’augmentation significative du risque, et au-delà de 20 v / m le risque relatif est de 4,69.

L'étude de D..A. SAVITZ et D.P. LOOMIS met en évidence une augmentation significative du risque de cancer du cerveau (1,94 fois plus) pour les travailleurs exposés de 2 à 10 ans au champ magnétique et une augmentation des cas de leucémie (2,5 fois plus) apparaissant chez les électriciens après 20 ans d'exposition.
2002
Håkansson et coll. ont trouvé un excès de cancer du sein de l'homme chez des travailleurs ayant un haut niveau d'exposition aux champs à la fréquence industrielle, mais ce résultat est basé sur seulement 4 cas et n'est pas statistiquement significatif. Néanmoins elle corroborait celle de Floderus & coll. (1999) qui avaient trouvé un peu plus de cancers du sein que prévus chez des hommes exposés à plus de 0.116 microT (1,16 mG), mais même avec 37 cas, l'augmentation n'était pas statistiquement significative.
 

  D’autres effets suspects sur la santé humaine
  Liste d’effets que des spécialistes ont cités et qui pourraient être en relation avec le « brouillard électromagnétique »
Avortements spontanés, anomalies congénitales, maladie d'Alzheimer, scléroses multiples, problèmes neurologiques : dépression nerveuse, suicide. Altération du sommeil. Troubles épileptiformes, diminution de la masse osseuse. etc.
1996

une étude sur des couturières et des tailleurs exposés à des champs à la fréquence industrielle dus aux machines à coudre : 50 ou 60 Hz, et en 2003 deux rapports supplémentaires concluaient que la maladie d'Alzheimer était associée avec l'exposition professionnelle aux champs à la fréquence industrielle. Toutefois, trois autres études n'ont pas mis en évidence de taux plus élevés de cette maladie chez des travailleurs du secteur de l'électricité ou dans toute autre profession exposée à des champs ELF.

1999
Graham & Cook rapportèrent que l'exposition de volontaires à 28 µTesla (280mG) en 60 Hz, cause des troubles du sommeil si l'exposition est intermittente, mais pas si elle est continue. A noter que c’est le cas du chauffage de base électrique qui s’enclenche en pleine nuit pendant les heures « creuses » suivant des rythmes chrono-proportionnels a la température extérieure engendrant un champ magnétique alternatif (de quelques mG a plus de 100 mG )
2003
Håkansson et coll. rapportent qu'une augmentation de l'incidence de sclérose amyotrophique latérale était associée à une exposition professionnelle estimée aux champs magnétiques à la fréquence industrielle; mais cela n’a pas été confirmé dans une étude similaire de Feychting et coll.
2000
van Wijgaarden et coll. ont rapporté une association entre le suicide et l'exposition à des champs à la fréquence industrielle chez les travailleurs masculins du secteur électrique.
2002
Podd et coll. rapportent que l'exposition à un champ 50Hz à 100 microT n'avait pas d'effet significatif sur les temps de réaction chez les humains mais que l'exposition avait un effet retardé sur la mémoire.
oct. 2002
Extrait des conclusions du rapport du programme EMF de l’état californien: les 3 scientifiques du DHS qui l’ont rédigé sont enclins à croire que les champs électromagnétiques peuvent entraîner un certain niveau d'augmentation du risque de leucémie infantile, du cancer du cerveau chez l'adulte, de la maladie de Lou Gehrig (ALS, sclérose amyotrophique latérale) et de fausse-couche.

D’après Cyril W. SMITH éminent chercheur en ingénierie électrique et électronique de l’université de Salford (GB) 1 à 2 personnes pour mille serait gravement sensible aux champs électromagnétiques. Certains de leurs patients présentaient une réponse anormale à des seuils inférieurs à 1 mV/m pour le champ électrique.
RAPPEL :
Pour évaluer l’importance des risques de pollution électromagnétique aux doses résidentielles ayons à l’esprit qu’un fumeur « volontaire » de 20 cigarettes par jours depuis 20 ans présente un risque relatif multiplié par 40 de développer un cancer du poumon.
L’allongement de l’espérance de vie dû au progrès de la médecine et de l’hygiène, continue de croître actuellement même avec l’accroissement de la densité des rayonnements électromagnétiques, ce qui ne favorise pas une prise de conscience et masque même ces risques.
 

  EN RESUME

Les champs électromagnétiques artificiels ont des effets biologiques.

Même à une exposition « résidentielle », certains de ces effets peuvent être qualifiés de délétères ou de légèrement délétères, notamment les rayonnements en extrême basse fréquence (50/60 Hz) et plus particulièrement le champ magnétique.

La potentialisation des effets serait renforcée en cas de multi-expositions (magnétique &/ou électrique &/ou radiofréquence et/ou chimique) n’oublions pas aussi le bruit et la radioactivité.
Une hypersensibilité existe ou peut se développer chez certaine personne, rendant difficile l’indication d’un seuil en dessous duquel une exposition serait sans danger.
   
  Pas d’inquiétude si nous restons très vigilants sur les points suivants :
La qualité biotique du réseau et d’une installation électrique doit être sérieusement envisagée et améliorée ainsi que celle des appareils électriques.

La construction d’habitations prés des lignes a haute tension devrait être interdite*, et tous réseaux d’alimentation en énergie électrique : EDF, tramway, voie ferrée, doivent être suffisamment éloignés et ne pas rayonner de champ magnétique alternatif supérieur à 0,1 A/m** (125 nT ou 1,25 mG) à l’intérieur du bâtiment d’habitation. Mais ceux qui cultivent le ressenti (recueillement, voire création artistique) n’accepteront pas ces seuils .
*au moins informer clairement des risques actuellement connus et de ceux qui seraient supposés.
** Ampère par mètre :unité avec un ordre de grandeur en rapport avec la sensibilité du vivant.

Le chauffage électrique domestique par le sol avec des câbles mono- conducteurs devrait être interdit* ou alimenté en courant continu.
 

  REMARQUE SUR LES ETUDES EPIDEMIOLOGIQUES

Il y a une incertitude des scientifiques à évaluer la dangerosité des champs électromagnétiques.

Toutes les études notées ci dessus tendent à prouver un effet pathogène des champs ELF , mais il existe un nombre similaire d’études qui ne corroborent pas ces effets.

Plusieurs études montrent qu’il y aurait synergie des effets entre les diverses expositions (ELF, hyperfréquence, polluant chimique), d’autres montrent un accroissement des allergies. Sans principe de précautions, un seuil pourrait être atteint risquant d’engendrer un effet de cascade ou d’emballement.
ATTENTION :  
Plusieurs facteurs contradictoires peuvent nous détourner d’une approche strictement rationnelle :
Il y a peut être inadéquation de la législation qui ne peut que sévir en cas de nuisances sans remercier pour le confort et les services rendus, obligeant les industriels à masquer la vérité ou à jouer les autruches.
Imaginons les responsabilités et les masses financières en cause en cas de procès si les effets étaient scientifiquement « prouvés » engendrant de réelles limites a ne pas dépasser….
Le frein des lobby des compagnies de production et de transport d’électricité associé a celui des sociétés de téléphonie mobile peut être résumé par la phrase de AA Marino, physicien renommé et procureur aux Etats Unis : « Les compagnies d’électricité dépensent des millions de dollars pour la recherche sur les champs électromagnétiques, mais ne publient que les informations qu’elles choisissent … »
Malheureusement rien n’indique qu’un service dit « public » est plus respectueux du citoyen, au contraire, monopole et proximité des structures de l’état permettent de plus facilement « privatiser » l’information ou de l’étouffer. Un seul et simple exemple : en France l’étude des effets potentiels des écrans d’ordinateurs n’a pas été conduite par le ministère de la santé mais par EDF, et l’accent a été mis sur la fatigue oculaire.
Le risque relatif des groupes d’habitants exposés est en rapport avec des groupes témoins ou de référence qui sont eux même en partie exposés. Cela est particulièrement vrai pour les radiofréquences ou il devient impossible de comparer à une population non exposée.
Il semblerait que les études épidémiologiques associant les champs électromagnétiques à telle ou telle altération de la santé soient plus facilement remises en cause et que les crédits ne manquent pas pour qu’elles soient recommencées.
Inversement les études épidémiologiques suggérant une telle association sont généralement publiées dans la littérature scientifique. Par contre, les études épidémiologiques indiquant l'absence d'une association ne font pas systématiquement l'objet d'une publication.
 

  REFERENCE OFFICIELLE et RECOMMANDATIONS

Le centre international de recherche sur le cancer de Lyon ( dans le cadre d’un programme de l’OMS ) reconnaît enfin un risque x 2 de leucémie infantile à partir d’une exposition de 4 mG, et classe (juin 2001) les champs magnétiques à fréquence extrêmement basse dans le groupe 2B, comme étant «peut-être cancérogènes pour l'homme ».

Les recommandations de la Commission européenne suivent celles de l’ICNIRP (commission internationale pour la protection des rayonnements non ionisants) au mépris des amendements que le Parlement Européen avait voté. Ces limites a ne pas dépasser concernant l’exposition du public au 50 Hz sont :
- Champ électrique : 5000 v / m soit 5 kv / m !
Champ magnétique : 100 micro Tesla (soit 1 Gauss ou 80 Ampères / mètre) !

Ces indications de l’ ICNIRP reprises par la commission européenne sont beaucoup trop élevées et ne tiennent pas compte de tous les risques sanitaires, elles ont été calculées par rapport à la nocivité du courant induit engendré dans le corps humain et sont davantage basées sur les effets d’une exposition à court terme. D’autres limites données pour les hyperfréquences ne tiennent compte que de la protection contre les effets thermiques et non des effets à long terme d’exposition a de faibles doses.
Cependant chaque état membre resta libre de fixer des valeurs limites plus basses.
Les « devenant  pollueurs » semblent s’installer dans la légalité et dans l’impunité !
Le conseil de l’Union Européenne précise avec élégance que  « les mesures visant à limiter l’exposition du public aux
CEM doivent être mises en balance avec les avantages en matière de santé, de sûreté et de sécurité qu’apportent
les dispositifs émettant des CEM en termes de qualité de vie dans les domaines tels que les télécommunications,
l’énergie et la sécurité publique » !
Tant pis pour les électrosensibles qui ne sont d’ailleurs que partiellement reconnus.
Le NCRPM (National Council of Radiation Protection and Measurements) aux USA publia en 1996 comme exposition maximum pour le grand public :
Champ électrique : 10 v / m
Champ magnétique : 10 mG (0,8 A/m ou 1 µT)
Dés 1990 en Suède, la norme MPR 90 obligea les fabricants d’ordinateurs à sortir des appareils qui n’émettent pas de rayonnement ELF (de 5 Hz à 2 kHz).
A 50 cm tout autour de l’écran, le champ électrique ne doit pas être supérieur a 25 v / m et l’induction magnétique a 2,5 mG. Le syndicat « Union des Travailleurs Suédois » exigea en décembre 1993 des mesures de protection pour limiter l’exposition des travailleurs à des moyennes de 2 mG.
Pour beaucoup de scientifiques indépendants et de spécialistes habitat– santé- environnement les limites de 5 v/m à 10 v / m et de 0,2 mG à 0,4 mG sont des maximums aux endroits ou nous séjournons, particulièrement ou nous dormons.
   
 
Pierre Joanin, Electrotechnicien
   

  Sources utilisées pour cette synthèse :
  • Plusieurs stages, dont un à l’ INSA de VILLEURBANNE en 1998 animé par le Docteur és sciences Mr Roger SANTINI, spécialiste dans cet institut de bioenvironnement électromagnétique.
  • « HABITAT SAIN, électrosmog » de J.M. DANZE, P. LE RUZ, M.BOUSUET, B. LOUPPE
    Collection RESURGENCE, Edition Marco PIETTEUR.
  • Power lines et cancer : questions et answers, du professeur John E. MOULDER, Service d'Oncologie, Université du Wisconsin. Traduction sur le site de la BBEMG Belgian BioElectro Magnetic Group.
  • « L’HOMME ELECTROMAGNETIQUE » Cyril W. SMITH & Simon BEST, col. Résurgence, Ed Marco PIETTEUR.
 

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