On voit des antennes s’ériger sur des immeubles collectifs sans l’avis des résidents, sur des logements de type HLM sur des hôpitaux, des maisons de retraite ou sur des écoles sans qu’il y ait de consultations, au mépris d’une population en précarité ou âgée….
La multiplication des mobiles étant une affaire juteuse, les opérateurs, dans une anti-démocratie totale se battent pour leurs intérêts personnels sur les tarifications et à aucun moment ne posent la question des risques sanitaires malgré la sensibilisation grandissante de la population concernée.
On a même vu des opérateurs demander des indemnités pour accepter de déplacer leurs pylônes !!!

L’explosion de la téléphonie mobile étant un phénomène relativement récent, il nous semble logique que soit appliqué un PRINCIPE DE PRECAUTION.
Or, il n’en est rien.
Les opérateurs ne font aucun pas en ce sens, aidés par les Pouvoirs Publics qui ont peur de toucher un secteur économique en pleine ascension.
Aucun grand débat n’a été proposé sur ce sujet d’importance par les politiques. Seul existe un décret. Ce décret du 3 mai 2002 fixe des seuils d’exposition trop élevés, plus que nos voisins européens.. Toute implantation est possible à plus de 3 mètres seulement d’une habitation. Le gouvernement ne remplit pas sa mission de protection des populations puisqu’il ne reconnaît pas le risque potentiel.

« Agir pour l’Environnement » argumente sur 2 points essentiels : elle demande l’ abrogation de ce décret pour ramener le seuil à 1v/m et qu’une étude épidémiologique soit enfin menée sur les personnes exposées aux champs magnétiques des antennes.
Les nouvelles antennes UMTS, dernière technologie, plus puissantes vont accroître les rayonnements et les risques potentiels : de telles mesures deviennent urgentes.

Si ces quelques explications nous semblent un peu compliquées puisque nous ne sommes pas spécialistes, nous pouvons quand même en retenir que les ELF même à faible intensité sont responsables de perturbations déjà évoquées dans le dossier sur les portables.
Une précision : les émissions radio-tv, si puissantes soient-elles, depuis la Tour Eiffel en FM, ne génèrent pas de signal de type ELFcontrairement à ce qu’annoncent les opérateurs pour minimiser les dangers de leurs installations, même si certains recommandent à leurs salariés de ne pas rester plus de 6 minutes près d’une station de base.. !
Des études ont démontré que l’exposition à ces champs modifient l’electro encéphalogramme, même plusieurs heures après l’exposition .C’est ce qu’on appelle un stress electro magnétique
Ces ELF déclenchent des réactions chez les êtres humains comme chez les animaux jusqu’à une distance de 300 mètres de l’émetteur, à des degrés divers.

Migraine, palpitations, augmentation de la pression artérielle, irritabilité ont été observés par les parents d’élèves de La Roquette sur Siagne (06) où un relais SFR de 12 mètres de haut a été implanté à 15 ms de l’école maternelle, avec des antennes dirigées vers la cour de récréation et les classes.
A l’école Wallon-Bizet de Saint-cyr l’Ecole (78), 4 antennes trônent sur le toit et des cas de cancers rares sont apparus.

Certains opérateurs osent parler d’effets purement psychologiques…
Des compagnies d’assurance refusent pourtant d’assurer les opérateurs sur les risques liés aux expositions !!!
Mr Roger Santini recense tous les cas, et propose un questionnaire épidémiologique pour établir des statistiques incontournables.