Prospections pétrolières
dans un sanctuaire marin corse
LES FAITS
Si nous n’avions pas lu l’article de Yann Monti dans
le quotidien de CORSE Matin, en ce généreux mois
de juillet 2005, nous aurions cru à une mauvaise plaisanterie.
Mais, la vérité est là : le 20 juillet 2004,
une société britannique, TGS-Nopec a obtenu, pour
2 ans, les autorisations auprès du Ministère de
l’Industrie pour prospecter sur plus de 4000 km² de
Biguglia à Aleria, à l’Est du Cap Corse à
la recherche d’hydrocarbures dans un « véritable
sanctuaire marin »! Le milieu aquatIque corse est exceptionnel
et notamment au large de Bastia.
Ce type de recherches [prospection sismique] génère
évidemment des dommages sur la flore et la faune. Si on
y réfléchit un peu, cette conséquence est
évidente même pour des non initiés. De nombreuses
études scientifiques attestent de perturbations graves
dans le comportement des animaux marins : modification de respiration,
de plongée, de vocalisation des mammifères.
M. Zucarelli, président de la commission de l’environnement
du conseil général de Haute Corse dénonce
« le nombre de tirs important pendant une durée indéterminée
» créant une forte intensité sonore.
L’Association Pelagos qui s’occupe de la protection
des cétacés, estime que la société
Nopec sous-estime consciemment cet impact d’autant qu’elle
s’évertue à ne pas répondre aux courriers
de mise en garde de la Commission de l’Environnement.
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