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TRISTE ETAT DES LIEUX
En France, la consommation d'eau s'élève à
environ 150 l par personne et par jour , dont, à peine,
2 à 3 utilisés dans la cuisine et comme eau de boisson.
L'eau du robinet est traitée pour éliminer tous
les polluants chimiques issus d'une agriculture forcenée
(nitrates, pesticides ; organochlorés, phénol, métaux
lourds
), et voire de vieilles canalisations en plomb
Elle répond à des normes de potabilité et
d'usages , mais tout n'est pas décelable. Et on connaît
mal la toxicité de certaines molécules liées
à la dégradation des pesticides ( cf. Environnement
Magazine février 2000).
De plus en plus, elle a un goût fortement chloré,
altérant nos boissons préférées comme
le café ou le thé. Parfois, le chlore est surdosé
par les Pouvoirs Publics quand il y a danger de contamination.
Cette eau ne peut donc nous satisfaire. Les nappes phréatiques
sont polluées par la chimie déversée
.En certaines régions, la situation est critique.
La Bretagne est devenue une zone sensible avec ses élevages
porcins qui fournissent, plus de la moitié de la production
nationale, ses élevages de volailles et de bovins. Ce qui
donne une production de lisier de 350 000 tonnes par an dont on
ne sait plus quoi faire. Les eaux de ruissellement contaminent
gravement les sous-sols.
Le Dr HERZOG Bernard et ses collaborateurs dans son ouvrage "
Le Transgénique " expliquent que l'eau ainsi souillée,
il y a risque de contaminations bactériennes.
L'eau en perpétuel voyage ramène des éléments
nourriciers essentiels à la vie du sol qui lui-même
va les transmettre aux plantes et ensuite aux animaux et à
l'homme. Dans ce cycle, il y a fort à craindre que dans
cette chaîne, on puisse assister à des mutations
non prévues.
- Nous sommes conscientes de montrer du doigt bien sûr
un corps de métier (tous les paysans ne travaillent pas
en chimie heureusement et remplissent avec respect leur mission
de sauvegarde de notre terre) mais surtout un type de production
agricole : l'agriculture intensive.
- D'ailleurs, les agriculteurs sont les premiers à souffrir
d'intoxications aiguës après l'utilisation de pesticides
ou d'intoxications chroniques et on trouve des cas inquiétants
de maladie chez leurs jeunes enfants.
- Les particuliers, possédant des jardins, participent
aussi à cette pollution. Ils rêvent de beaux légumes
et utilisent les produits phytosanitaires souvent sur dosés
et sans aucun contrôle.
Tel est donc le constat que confirme la ruée des consommateurs
vers l'eau en bouteille. 8 milliards de bouteilles vendues par
an !
Paradoxe : on boit de l'eau en bouteille
et on cuisine à l'eau du robinet !
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POURQUOI
BOIT-ON? |
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L'eau est la base de la vie. ; l'homme a besoin
d'eau Et un tiers de la planète bleue en manque cruellement
! .
On estime à environ 40 l pour une personne pesant 70 k,
la teneur en eau d'un organisme. Ces 40 l servent aux échanges
extra et intracellulaires. Cela varie d'un individu à l'autre..
Le cerveau en contient beaucoup aussi.
L'eau arrive par les voies digestives, c'est le sang qui l'accueille
et la laisse aller vers le milieu extra-cellulaire et là,
dès que le niveau des liquides intracellulaires baisse,
l'eau va approvisionner la cellule.
Il y a un échange constant entre les cellules et le milieu
extérieur. L'eau fait office de transporteur en constante
évolution, de la cellule à l'extérieur et
inversement pour maintenir un équilibre.
A chaque mouvement, l'eau entraîne des substances dissoutes
comme des éléments nutritifs et les déchets
de la cellule.
Trois conseils :
- Pour que l'eau cellulaire se renouvelle, l'eau du milieu extra-cellulaire
doit être peu chargée en minéraux
- Ne pas boire en mangeant, cela empêche l'eau d'aller
dans le milieu extra-cellulaire.
- Boire peu à la fois et plus souvent. Nous perdons 1,5
l par jour environ qu'il faut remplacer.
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QUE
BOIRE ? |
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L'EAU |
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* la Roucous
appartient au groupe Danone, trust agro-alimentaire qui es
taux antipodes d'une étique respectueuse de l'environnement
et qui ne trouve dans la commercialisation de cette eau qu'une
niche commerciale.! |
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* La Montcalm
est une entreprise familiale totalement indépendante
de tout trust agro-alimentaire. |
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Louis-Claude Vincent , ingénieur, anthropologue et écrivain,
homme passionnant et génial, a inventé la bio-électronique
en 1948., mais cette méthode est encore trop peu connue.
Il s'agit d'une méthode objective pour mesurer le terrain
et déterminer des paramètres de mesure : le Ph,le
Rh² et le rô
Ces 3 paramètres établis sur sang, salive et urine,
permettent en un temps record de déterminer la qualité
d'un aliment (boissons, légumes ou produits transformés)
cru ou cuit ou l'état de santé de n'importe quel
milieu vivant (hommes et animaux).
[NB : On ne sera pas surpris de constater que moins les produits
sont raffinés, plus ils se retrouvent dans la zone de la
bonne santé.]
Le professeur a beaucoup travaillé sur l'eau, car il estimait
à juste titre son importance puisqu'elle se situe à
diverses 'étapes de fonctionnement, de la digestion à
l'élimination, mais aussi dans l'agriculture et l'industrie.
Il a donc établi des classifications dans les diverses
eaux qui prennent en compte d'autres critères que les critères
officiels.
· L'eau traitée au chlore ou à l'ozone s'oxyde
et s'alcalinise, est favorable aux virus; les eaux polluées
sont très alcalines et réductrices et favorisent
les microbes; l'eau de pluie stagnant au soleil, s'oxyde.
L'eau doit rester vivante, simplement purifiée, riche en
divers éléments que la nature lui a donnés
mais non stérilisée. Sinon, c'est une eau morte.
· Sans rentrer dans les détails techniques, selon
la bio-électronique, on peut dire qu'une eau porteuse de
vie doit avoir les normes idéales suivantes qui définissent
un milieu acide et réducteur.
pH entre 6 et 7, Rh²entre 25 et 28 mg/l et une résistivité
supérieure à 6000 ohms (soit moins de 120 mg
par litre) .
C'est celle de certaines eaux thermales au griffon si rô
> à 400 ohms), car elle est en perpétuel mouvement
Il suffit de lire sur les étiquettes pour comprendre que
la majorité des eaux françaises ne correspond pas
à ces paramètres sauf la Roucous*
ou la Montcalm*, si elles ne stagnent
pas trop longtemps dans les bouteilles, car elles perdent leur
vitalité.
A retenir qu'une bonne eau est peu minéralisée.
Il suffit d'écouter les publicistes nous vanter les eaux
riches en minéraux pour comprendre que leur finalité
est non la recherche de qualité mais bien le marketing.
Plusieurs fabricants proposent d'améliorer la qualité
de l'eau du robinet pour piéger métaux lourds, bactéries,
résidus etc
(l'eau de boisson comme l'eau de la douche)
Il faut bien étudier leurs divers systèmes avec
leurs avantages et inconvénients.
Ce sont les filtres sur évier avec cartouches filtrantes
souvent à base de charbon végétal à
renouveler (selon quelle fréquence ?) et le système
d'osmose inverse qui serait le seul à filtrer les nitrates(
quelle est la fiabilité de l'eau stocké ?) mais
aussi les filtres pour la douche où on prend du chlore
par la bouche et par la peau.
.La situation est absurde. Ces systèmes ont un coût
à payer par le consommateur alors qu'il paie déjà
le retraitement de l'eau, mais deviennent bientôt inévitables
pour préserver sa santé.
En conclusion, on peut dire que l'eau est la meilleure des boissons,
si elle répond aux critères ci-dessus.
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AUTRES BOISSONS
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Thé, café
Infusions
Jus de fruits
Vin
Biére
Lait
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a) le thé, le café.
Ces boissons font partie de notre culture, elles sont souvent
des habitudes incontournables, on conçoit difficilement
les petits matins sans les odeurs de café naviguant dans
l'air, et parfois participent d'un art de vivre.
Il ne s'agit pas de les supprimer mais simplement de mieux les
consommer, moins souvent mais toujours d'excellente qualité.
La qualité de l'eau influence beaucoup leur goût,
comme l'origine de la matière première.
Du café ou du thé cultivés avec force engrais
et quelques pesticides (car le café est résistant
aux maladies) les restitueront dans notre tasse. Cela est facile
à comprendre.
Il nous faudra privilégier les modes de culture non polluants
pour les sols comme pour les êtres vivants.
Si les matières premières proviennent de cultures
respectueuses de l'environnement et des ouvriers qui y travaillent,
le café ou le thé payé un juste prix, sera
une boisson conviviale à part entière. Et les caféiers
durent le double qu'en agriculture conventionnelle.
Cette dimension éthique est très importante
pour un achat solidaire. Trop souvent, café, thé
et sucre sont cultivés pour l'exportation au mépris
des cultures vivrières
mettant en péril des
économies déjà fragilisées par les
colonisations. D'ailleurs, les pays producteurs ne gardent que
les grains les moins beaux. Des pays comme Le Laos se dirigent
vers un mode de production bio comme ; avant eux, le Salvador,
le Costa Rica
Le café est un " fruit
" qui fait rêver les connaisseurs, il est riche en
centaines d'arômes, selon le terroir dont il est issu..
Il doit y avoir équilibre entre l'acidité, le fruité
et sa force ( degré de consistance) pour nous faire voyager
dans un univers subtil
On remarque que les mots employés
sont les mêmes que pour le vin comme le fruité, et
les arômes, la longueur en bouche etc.. Ce qui en dit long
sur le plaisir de consommer
Un bon café aux arômes préservés a
subi une torréfaction lente sans échauffement,
sans ajout de mauvaises graisses, pour que ses sucres (il en contient
environ 30%) ne soient pas brûlés trop rapidement.
Lorsqu'elle est artisanale, cela peut durer 20 minutes voire 23
chez les Italiens le brûlant presque à l'opposé
des Allemands chez qui, elle est moins longue d'où un café
plus acide et moins goûteux. Le "french roasting "
se situe au milieu, c'est la tradition française.
Par contre, la torréfaction industrielle est rapide , de
1 à 2 minutes et de cette manière, il garde toute
son eau, ce qui en fait un produit intéressant à
la vente car il est vendu au poids !
Le café contient très peu. de minéraux :
calcium ; potassium, magnésium et phosphore.
Le Robusta d'Afrique de l'ouest est plus fourni en caféine,
plus corsé tandis que l'Arabica moins caféiné
se spécialise dans les arômes, tout en parfum et
en douceur, car il pousse en altitude, comme les plants de maragogypes
à 1700 m dans les plateaux andins ou l'Ethiopien sauvage
cueilli à la main.
On le considère comme un stimulant. C'est à moitié
vrai et dans certaines conditions : un peu de café avec
de l'eau est un dopant utilisé par certains sportifs amateurs
pour une stimulation de courte durée ou par les étudiants.
Combien d'entre nous ne peuvent " décoller "
le matin sans leur petit noir ?
En fait, que se passe t'il ? L'organisme tente d'éliminer
la caféine en sollicitant les surrénales. La surconsommation
entraîne fatigue et une espèce d'accoutumance à
cet excitant. Le corps mobilise son énergie pour l'éliminer
D'où
le cercle vicieux : le café produisant lui-même la
fatigue qu'il est chargé d'éliminer ;
Sur un plan médical, le café élève
la pression sanguine, il est, par exemple, déconseillé
aux personnes qui font des oedèmes car, il favorise la
filtration capillaire. Il appelle d'autres excitants comme la
cigarette
NB : Le café espresso ou court, dit stretto ; contient
moins de caféine que le café maison qui passe plus
lentement dans un filtre. Ce dernier plus long, a plus de goût
et la caféine est essentiellement présente à
la fin du filtrage.
Et le café décaféine ?
Il est obtenu en conventionnel à l'aide de solvants. Toujours
de la chimie.. On le trouve en bio obtenu alors par une méthode
plus naturelle à l'eau et au co.²
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Le thé contient de la théine
qui est un excitant comme la caféine mais il est plus riche
en minéraux que le café.. On lui prête des
propriétés différentes notamment d'anti-oxydant
s'il est constitué de jeunes feuilles et cultivé
en bio, selon les thés, mais il nous semble que cela concerne
surtout le thé vert .
Ce sont les différents traitements après récolte
qui vont décider de ses arômes ou de ses propriétés.
Le thé blanc assez rare et cher provient de Chine ne subit
aucune fermentation. Les bourgeons présentent du duvet
blanc d'où sa dénomination.
Le thé noir est un thé vert fermenté et pour
une fermentation de qualité, un savoir-faire est exigé
au niveau de la ventilation, de la température entre 18
et 25°
etc.
Cette attention ne concerne pas les thés ordinaires.
Ici, la fermentation est moins rigoureusement suivie.
Ils nous sont présentés dans des sachets blanchis
au chlore et bien souvent ; l'eau se colore dès que le
sachet touche l'eau, libérant le colorant qui est ajouté.
Certains conseillent de jeter cette première eau
puis
de refaire infuser
Certains amateurs de thé gardent les feuilles séchées
et s'en servent une seconde fois, ce qui met le thé de
qualité à la portée de tout le monde.
Il est habituel chez les Chinois ; à l'heure du thé,
de laisser les feuilles dans une soucoupe pour les montrer à
leurs hôtes, ce qui est considéré comme une
marque de politesse
Ne pas abuser de thé noir qui , à la longue peut
carencer en fer et être oxydant
Pour être honnête, rappelons que le professeur Raymond
Lautier, avait analysé dans les années 80, les teneurs
en purines de quelques aliments, c'est à dire des toxiques
susceptibles de produire de l'urée.
La teneur du café : 1200 milligrammes pour 100g, du thé
: 2850 milligrammes, de la viande de buf 170 milligrammes,
du chocolat 630 milligrammes, des lentilles: 145 milligrammes,
du pain complet: 38 milligrammes et des carottes: 6 milligrammes.
A chacune et chacun de tirer ses conclusions.
La règle essentielle nous semble
de ne jamais oublier de se faire plaisir, de se laisser dorloter
par les choses que l'on aime, en étant conscient de ce
qu'on mange et boit
Comme disait Horace , la vertu se tient au milieu
.
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b) les infusions
Elles sont toujours mal considérées, faisant penser
aux maladies de l'enfance ou à la vieillesse.
Mais c'est un bon moyen d'utiliser la vertu des plantes fraîches.
Il est bon de ne pas en abuser, toutes les plantes ne sont
pas sans danger. Là encore, il y a lieu d'utiliser
son bon sens.
Une bonne infusion suppose une bonne eau et se prendra peu sucrée
au rapadura, à peine miellée ou mieux sans sucre.
Une infusion de thym peut être un bon allié
en cas de grippe et une infusion de sauge pour la ménopause
par les hormones naturelles qu'elle contient.
Attention : le thym
ne doit jamais bouillir puisque c'est une essence, comme le romarin.
Le thym est déconseillé aux personnes qui ont de
la tension.
Le thym pousse dans les pays chauds, car c'est un antibiotique
naturel bien utile lors des fortes chaleurs pour assainir la nourriture
La sauge (étymologiquement salva : celle qui sauve)
peut devenir toxique quand elle bout.
Au contraire, d'autres plantes nécessitent d'être
peu concentrées ou d'être bouillies (décoction)
pour ne pas être toxiques.
Ces quelques précautions prises,
là encore, tout est affaire de goût.
c) les jus de fruits.
Il faut préférer les jus de fruits naturels sans
adjonction de sucre, colorants ou conservateurs, conformément
à une règle de bon sens : plus on se rapproche de
la nature et plus on est proche de la vérité. La
nature généreuse ne calcule pas et pourtant, les
chercheurs sont chaque jour émerveillés du bel ordonnancement
des choses où rien n'est laissé au hasard
- Beaucoup de boissons du commerce sont " à base
de " jus de fruits et bien souvent, ce sont des boissons
reconstituées à partir de poudre. pour des facilités
de transport, Ils ne peuvent fournir une teneur en vitamines
de qualité. Les fruits sont traités et nous ingérons
aussi les résidus chimiques des traitements alors que
ces boissons sont censées nous apporter des vitamines
- Les nectars sont bourrés de sucres ; inhibiteurs de
l'appétit. Trop d'enfants se nourrissent de ces boissons
au détriment d'une alimentation équilibrée.
Ces boissons sont donc à prendre de manière occasionnelle
et toujours loin des repas.
- Un jus de fruits même biologique représente toujours
plusieurs fruits pressés. On sait qu'un fruit se digère
mieux si on le mange dans son entier. La pulpe aide à
la digestion, c'est ainsi que la nature nous le propose. Un
jus demande plus de temps pour être digéré.
- Le traditionnel jus d'oranges du matin, d'autant plus s'il
est l'équivalent à plusieurs fruits ; est un véritable
choc, une surcharge, pour le foie qui va devoir le métaboliser.
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d)le vin
Ne dit-on pas qu'il est porteur de vérité ?
Il fait partie de notre héritage et quand il est bon, il
participe d'un moment magique. Il faut savoir en user sans abuser
: l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
Première constatation : il n'existe pas de vins
biologiques car les cahiers des charges concernent les raisins
uniquement d'où la formule sur les étiquettes "
vin issu de raisins de culture biologique ". Les cahiers
des charges existant chez Nature et Progrès ou en
biodynamie sont parmi les plus rigoureux. Mais on attend un cahier
des charges au niveau national.
Dans le vin conventionnel, la méthode de culture est celle
qu'on connaît : les plants sont dopés par des engrais
de synthèse pour obtenir des raisins plus gros qui garderont
mieux l'eau et les sols sont insuffisamment aérés.
Cela donne un vin ordinaire souvent uniforme, qui convient à
des consommateurs peu exigeants. Et beaucoup de vins étrangers
arrivent sur le marché, la concurrence est rude. La crise
fait des coupes claires chez tous les producteurs
Faire du vin n'est pas simple. Le processus est long du champ
à la table. Mais, en matière de commerce, il faudrait
que ce soit le consommateur qui décide de ce qui lui convient
et en l'occurrence, le choix est évident, tant que nous
l'avons encore( ! ), nous privilégions simplement ceux
qui ont une démarche respectueuse du terrain et du produit.
· En matière de vignoble, beaucoup travaillent dans
cette optique, utilisant parfois les méthodes biologiques
sans forcément le dire, produisant de bons crus, et nous
le soulignons volontiers.
La vinification biologique se différencie sur de nombreux
points :
1) |
Les doses de soufre ( SO²) sont sévèrement
réduites par rapport aux seuils autorisés. C'est
le soufre qui donne mal à la tête. |
2) |
Aucun additif ou conservateur n'est autorisé
comme le ferrocyanure de potassium et les acides sorbiques. |
3) |
Pas de levures industrielles. |
4) |
s'il y la chaptalisation ou ajout de sucre pour
augmenter l'alcool de 1°, (dans les zones moins ensoleillées
où elle est permise légalement), les bio refusent
le sucre blanc trop traité.
Le sucrage n'est pas systématique et la démarche
est plutôt vers la recherche d'une meilleure maturité.
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L'opération importante de levurage industrielle
est indispensable en vinification conventionnelle, car les fongicides
de synthèse et les produits antiseptiques pour nettoyer
les cuves ont fait disparaître la flore des raisins. La
conséquence en est la disparition des arômes
on
s'achemine vers un produit standard, le même partout, comme
un clonage
Heureusement les vins de cru qui se définissent par leur
caractère unique dû aux cépages, au climat,
au terroir, au savoir-faire artisanal et ancestral souvent, n'en
ont pas besoin. Et les vins issus de raisins bio non plus !!
Ils n'utilisent que leurs propres levures, délicatement
ramassées au fond des fûts, après les fermentations
et amoureusement conservées chaque année pour ensemencer
le premier levain des vendanges.
- Cette manière de faire évite l'introduction
d'OGM dans le vin. Dès l'été 2000, les
viticulteurs de Bourgogne, inquiets des conséquences
ont signé " l'appel de Beaune " dans lequel
ils demandaient un moratoire de 10 ans pour l'introduction des
OGM dans la vigne.
- Beaucoup d'autres les ont rejoints, dont l'INAO (Institut
National des Appellations d'origine). L'enjeu est vital. Et
c'est à nous de défendre la qualité s'il
en est encore temps, alors que l'Union Européenne est
plutôt favorable aux OGM !!!
Le journal, Le Monde du 24 mai 2003, annonce que l'Union Européenne
va lever le moratoire de 1999, probablement en octobre. ; autorisant
l'importation, la culture et la vente des OGM avec l'obligation
de le mentionner sur les étiquettes ! On frémit
en sachant qu'autour de certains seuils, ils ne sont pas repérables
mais bien présents et qu'on n'en sait guère plus
sur leurs effets..
Il faut bien se convaincre que les organismes modifiés
ouvre une nouvelle ère inconnue, qui fait craindre le pire
avec la certitude de détruire la notion même de terroir,
de diversités puisque, dans le vin, les levures de chaque
région déterminent des arômes spécifiques.
( C'est la définition des AOC ; qui est en péril
).
Une dernière constatation :
Le vin dit bio étant un créneau porteur puisque
subventionné, beaucoup de petits malins sans prise de conscience
ni démarche écologique, s'y sont engouffrés
pour cette unique raison, crise oblige.
On peut se mettre à la place de ceux qui se battent depuis
des années pour arriver à faire de la qualité,
à une reconnaissance officielle, sans aucune aide. Où
est la justice ?
En conclusion, force est de
constater qu'il va falloir être vigilant pour préserver
toute l'âme du vin, pour le plaisir du partage et de l'échange
dans cette relation étroite avec le don de la nature, par
respect pour ces générations de vignerons et de
viticulteurs qui ont en commun cet amour du bien faire
A chacun et chacune de nous de s'en convaincre. Il y a urgence
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e) la bière
1) sa fabrication.
La bière est un produit intéressant né des
céréales, souvent à partir du malt d'orge.
Le malt est obtenu à partir de graines germées passées
au four. Les sucres naturels se transforment pour donner du maltose.
Le brasseur mélange les céréales germées
et les fait infuser dans l'eau. L'infusion terminée , elle
sent le sucre d'orge évidemment, c'est le moût qu
l'on va aromatiser avec des épices et le fameux houblon,
puis levuré avec la levure de bière. L'alchimie
fermentaire se fait.
Là encore, il y a une grande différence entre la
bière traditionnelle et la bière biologique.
Dans la bière traditionnelle, certains ajoutent du sucre
blanc, le houblon est en granulés et elle est filtrée
à l'étape finale. Les cuves sont nettoyées
à l'ammoniaque.
Chez les brasseurs bio, seul le malt naturel est utilisé,
le houblon est à l'état de plantes car de lui dépend
un bon processus de fermentation, l'eau est sévèrement
contrôlée car ses paramètres influent directement
sur la fermentation et le développement des arômes,
enfin, la bière n'est pas filtrée, plutôt
décantée pour que la fermentation se poursuive longtemps.
2) ses atouts
On entend souvent dire qu'elle fait grossir, vu la morphologie
des buveurs de bière
Tout au plus a t'elle un effet dilatateur si on sait ne pas en
abuser, puisque, comme on l'a vu elle est surtout constituée
d'eau. A quantité égale, elle a moins de calories
que le lait ou un jus de fruits.
Elles est source de fer et de vitamines B, anti-diabétique
et anti-oxydante comme le vin, donc protectrice des parois artérielles.
C'est un produit fermenté utilisé depuis des milliers
d'années avec bonheur. Au Moyen-Age, elle était
censée protéger des épidémies.
La levure de bière en fait toute sa richesse, ne fait-elle
pas lever le pain ?
C'est un aliment riche en oligo-éléments, en protéines
et acides aminés.
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f) le lait
Dans les années 50/60, parce que la production de lait
était importante, on a définitivement assise la
croyance que le lait était un aliment miracle . Un ministre
avait même eu l'idée de faire distribuer à
certaines classes , un verre de lait obligatoire à la récré
Aujourd'hui, les publicistes continuent de nous vanter le produit.
Allons regarder de plus près
.
Source de calcium ?
Nos publicistes vantent à longueur de télé,
les apports en calcium du lait. Et tout un chacun est fortement
convaincu qu'il lui faut, sinon du lait, du moins un certain nombre
de produits laitiers pour couvrir ses besoins d'adulte.
Nous trouvons ainsi du lait à tous les étages, même
là où nous n'en soupçonnons pas
.Des
produits industriels fleurissent, qui n'ont plus rien à
voir avec le fromage issu de lait fermenté mais en portent
quand même le nom , aberration dans ce pays si riche en
diversité fromagère, évocatrice de nos terroirs
.
Cependant, le lait n'est pas la seule source de calcium d'autant
que celui-ci ne peut être assimilé qu'en présence
d'autres oligo éléments et de la vitamine D, qui
font souvent défaut à notre alimentation moderne
par ses excès de sucres ( ce que nous expliquons dans le
dossier glucides) et de protéines.
On trouve du calcium ailleurs dans les végétaux
et notamment les algues et autres produits de la mer.
Danger du lait et des produits laitiers ?
Une notion évidente est que le bébé ne peut
pas se passer de lait et des parents végétariens
qui ont essayé des succédanés, ont commis
des erreurs qu'il faut reconnaître aujourd'hui.
a)Le lait maternel
Le lait de femme est un aliment supérieur, d'excellence
quand il est pris à la source, au sein de la mère.
Il est irremplaçable et assure au bébé une
bonne défense immunitaire, en lui procurant des lacto bacilles,
avec vitamines, protéines, et oligo-saccharides, ce qui
en en fait plus qu'un aliment, un lien magique, une petite merveille
de la nature que l'on redécouvre après avoir essayé
de s'en passer sous prétexte que cela abîmait les
poitrines des femmes.
b)Comparatif avec le lait de vache.
- Le lait de vache est de type caséineux à
molécule complexe, beaucoup plus riche en caséine,
molécule riche en calcium pour une croissance rapide.
Les animaux sont programmés pour développer rapidement
leur structure osseuse. Un veau pèse 60 kg à la
naissance et son poids double en 1 mois Ce qui n'est pas le
cas du petit d'homme qui le fait en 200 jours.
Ses acides gras sont saturés et présentent des
formes " trans "(cf. Les glucides)
Les sucres sont du galactose et du glucose principalement.
- Le lait féminin est de type albumineux à
molécule simple. Il est plus riche en lactose.
La protéine du lait maternel, une lactalbumine, est très
soluble et facile à digérer par le bébé
car, il possède le ferment acide qui lui permet de l'assimiler..
- On sait que le lait de vache est carencé en cystine,
acide aminé essentiel, acide aminé de l'assimilation,
alors que le lait maternel le contient.
On peut donc affirmer sans sectarisme que le lait de vache est
tel que la nature l'a fait, très bien adapté au
veau, beaucoup moins à l'enfant et pas du tout à
l'adulte. Il est évident qu'en l'absence de lait maternel,
il est le meilleur palliatif.
Nos aînés ont bu du lait et ce, depuis des générations,
du vrai lait sorti du pis de la vache. Cela est vrai mais les
techniques de fabrication ont changé, Pasteur est passé
par là et les industriels aussi
Nous savons bien
que le lait d'aujourd'hui n'est pas comparable à ce lait-là.
Sa composition a radicalement changé. Les vaches ne mangent
plus pareil, (les farines animales sont le pire exemple connu
avec les conséquences que l'on sait !) , elles ingèrent
des hormones, , elles assimilent mal le soja ou le maïs,
on leur enlève les cornes, élément important
de la digestion ; elles prennent tous les jours des antibiotiques
au mépris du respect de l'animal toujours dans le même
but inavoué : la prise de poids, la croissance plus rapide
et
tout n'est pas dit ici
D'un point de vue éthique, ces pratiques sont plus
que douteuses, voire criminelles, elles aboutissent au mal-être
d'un animal avec le seul profit pour objectif. Elles sont, d'ailleurs,
interdites dans l'élevage biologique.
En définitive quel lait cela donne t'il en élevage
conventionnel ?
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c) les produits laitiers.
- Le Docteur Bressy a dénoncé en 1984, ce qui
est pourtant plus que jamais d'actualité, dans son livre
" la pratique du végétarisme " Le courrier
du Livre, les méfaits du lait industrialisé parce
qu'à l'analyse bio-électronique, , il présente
un Ph très élevé, tout comme les maladies
à virus, la polio ou le cancer et se situe donc dans
une zone à risques.
- Nicole Le Berre, médecin,et Hervé Queinnec ,
auteurs des livres " Le lait, une sacrée vacherie
" et " Soyons moins lait " Ed Terre Vivante paru
en juin 2000 ont essayé d'analyser l'incidence des produits
laitiers sur la santé. Ils soulignent que le fameux régime
dit crétois qui fait des centenaires en forme ne comporte
pas de produits laitiers en dehors d'un peu de chèvre
frais (repas frugal avec huile d'olive, crudités avec
pourpier, sans dessert ) tout comme le régime traditionnel
asiatique (peu de viande, beaucoup de légumes et frugalité).
Cette manière de manger donne d'excellents résultats
dans les maladies cardio-vasculaires.
D'ailleurs, une équipe de médecins à l'hôpital
de la Timone, à Marseille -, l'a expérimenté
in vivo, avec succès, sur des patients atteints de maladies
cardio- vasculaires en y ajoutant une margarine spéciale
mise au point avec des graisses poly insaturées.
Selon un article du Dr Le Berre, dans la Revue n°122 des
Quatre Saisons, les produits laitiers sont fortement soupçonnés
dans la genèse des cancers du sein et de la prostate
notamment pour leur agressivité sur les parois vasculaires.
Seraient incriminées les caséines du lait pour
leur teneur en méthionine, entraînant des lésions
artérielles dans certaines conditions.
- Des personnes comme vous et moi (chacun peut en faire l'expérience)
se sont aperçues de la diminution d'affections respiratoires,
de cathares, de douleurs dans des problèmes d'arthrose,
consécutive à la baisse de leur consommation de
produits laitiers, sur au minimum 3 mois.
Toutes ces constatations ébranlent quelque peu les convictions
des inconditionnels du lait ou du fromage qui se donnent la peine
de réfléchir même s'ils sont gourmets et gourmands.
Force est de reconnaître que lait et produits laitiers ne
sont pas aussi bons qu'on le dit.
d) quelques fromages
Il s'avère que le plus digeste est le lait caillé
et le petit-lait en est le meilleur élément. L'idéal
serait de le boire aussitôt le caillé effectué,
par exemple avec un jus de citron. Ce qui n'est guère facile
dans nos grandes cités
Il nous reste les fromages.
Les fromages à pâte pressée comme
le Cantal et le Saint Nectaire, sont tous deux du lait caillé
cru, affinés en cave.
Dans les fromages à pâte cuite, le lait caillé
est chauffé et donne le Comté, le Gruyère,
les Tommes.
Dans les fromages à pâte molle comme camembert,
Roquefort, Livarot, Pont-Lévêque, la fermentation
est poussée à l'extrême.
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Responsable
éditoriale :
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MJ. Odella
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d) quelle conduite adopter ?
- En premier lieu, privilégier les produits issus d'une
agriculture biologique ou bio dynamique.
Sachant que toutes les études scientifiques réalisées
tendent à prouver que les populations carencées
en produits laitiers sont déminéralisées,
notamment dans une alimentation sans céréales
ni oléagineux , nous devons faire des choix.
- Le lait étant indigeste pour l'homme, il vaut mieux
l'enlever de notre alimentation sauf s'il est caillé.
De nombreux laits végétaux le remplacent aisément
dans la cuisine comme le lait d'amandes, d'avoine, de riz.
On peut laisser le lait de soja aux inconditionnels car son goût
ne plaît pas à tout le monde et toujours sujet à
polémique
- Le yaourt reste un bon produit s'il est doux et pas trop
acide évidemment issu d'un lait non trafiqué.
- Quant aux fromages, leur usage quotidien est à proscrire
pour tout ce que nous venons de dire, mais, il nous semble important
de souligner qu'il ne s'agit pas ,(sauf cas pathologiques) de
se restreindre jusqu'à la frustration si on est gourmand
de fromage, mais simplement essayer d'en diminuer les quantités,
puis en analyser les bénéfices au niveau de notre
santé. C'est souvent une remise en question profonde
de toute notre alimentation, il faut donc y aller en douceur
et garder le sourire
Ensuite, c'est une question d'adaptation
individuelle. A chacun de faire sa propre expérience, en
espérant que nos quelques conseils seront utiles.
Les vrais végétariens bannissent le fromage pour
des raisons éthiques (il est caillé avec la caillette
du veau , les vaches sont exploitées, etc
)et c'est
tout à leur honneur . L'avenir leur donnera peut-être
raison
? C'est un chemin comme un autre s'il est sans sectarisme
C'est un sujet complexe où tout n'a pas été
étudié et qui dérange nos habitudes.
Les scientifiques avancent les premières certitudes sur
la nocivité des produits laitiers , à nous d'appliquer
dans notre quotidien, si nous voulons rester maîtres de
notre vie, des principes élémentaires de précaution
Ne pas se faire piéger par les industriels agro alimentaires
qui inventent produits sur produits, souvent sans qualité
pour nous faire consommer devrait être notre vigilance de
chaque jour.
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