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Les
aliments sont classés en trois catégories principales
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Les glucides (graisses), les protéines (la viande) et les
glucides (les sucres.) Ces derniers sont présents dans la
majorité des végétaux. Il est vrai que le sucre
occupe une place importante dans notre quotidien.
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DEFINITION |
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Le mot glucide vient du
grec " glucos " qui signifie : doux. . Les glucides sont
des combinaisons variées de nombreuses molécules de
sucre et on les désigne le plus souvent sous le nom de sucre.
Ce mot tire son origine du sanskrit : çakara qui signifie
" grain " d'où le mot latin de saccharum..
Il est important de noter, pour bien préciser de quoi on
parle, que les sucres étant des composés de carbone,
d'oxygène et d'hydrogène dans la même proportion
que l'eau, on parle parfois d'hydrates de carbone. Comme l'a fait
judicieusement remarquer W.Dufty, l'auteur de " Sugar Blues
", ce terme d'hydrates de carbone, sur les étiquetages
est bien flou puisqu'il peut regrouper sucres raffinés, sucres
de fruits ou de légumes sans en préciser les proportions.
Pour parler simple, on ne sait pas quelle quantité de sucre
industriel, on absorbe.
Le terme de glucides est donc un terme général.
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A
QUOI SERVENT T'ILS? |
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Tous les organismes vivants, animaux et végétaux
ont besoin de sucre pour le transformer en énergie. Plus
de la moitié de cette énergie est apportée
par les glucides, puisque tous les aliments de base (quels que
soient les pays) en contiennent : céréales, racines
[pommes de terre, manioc, etc.].
La plus grande partie que nous absorbons est brûlée.
Cette combustion est une réaction chimique utilisant l'oxygène
fourni par la respiration. Il y a libération de chaleur
par combustion rapide ou lente selon l'origine des sucres. Il
est facile de comprendre que plus la combustion est lente et plus
longtemps nous disposerons d'énergie
Un feu de paille rapide et spectaculaire ne chauffe pas comme
un feu de bois dense, serré et bien sec qui donne une chaleur
continue
Les glucides non brûlés sont mis en réserve.
Le cerveau est friand de sucre, il en consomme pratiquement 30%
de plus que le reste du corps. Le manque de sucre entraîne
la mort du cerveau.
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QUELS
SUCRES? |
Les sucres simples
Les sucres doubles
Les autres glucides
Types de sucres
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Il convient de donner quelques définitions
pour s'y retrouver : |
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a) les sucres simples
(ou oses) |
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On les appelle ainsi parce qu'ils ne sont pas décomposables
en autres sucres, ce qui veut dire qu'ils n'ont pas besoin d'être
digérés. Puisqu'ils sont eux-mêmes la phase
ultime de digestion de sucres plus complexes.
Ils sont doux, solubles dans l'eau fondent et se caramélisent
à la chaleur. Au-delà du caramel ils se carbonisent
et ne sont plus alimentaires.
Ils peuvent fermenter et produire de l'alcool.
Leur composition moléculaire dévient la lumière.
Pour simplifier disons que vers la droite, ils sont dits dextrogyres(
le glucose est appelé dextrose) ou vers la gauche : lévogyres
(le fructose est appelé lévulose)
Les plus courants sont : le glucose, le fructose, le galactose,
le mannose.
1. le glucose
Il existe à l'état libre dans de nombreux fruits
sucrés ou combiné dans les graines, les racines,
les tiges, les feuilles et les fruits.
C'est sous forme de glucose que l'organisme utilisera tous les
glucides quelle que soit leur provenance. C'est le sucre du sang
fabriqué par le corps.
2. le fructose
C'est un sucre de fruit qui se trouve dans le miel et dans la
plupart des fruits sucrés à côté du
glucose. Mais il est plus soluble et plus sucré que ce
dernier ; Chez l'homme ou l'animal, il n'existe qu'en petite quantité.
L'organisme l'utilise en le transformant en glucose pour les muscles
et les tissus adipeux et non pour le tissu cérébral.
Il fond à 95°
3. le galactose
C'est un sucre simple qu'on trouve, à côté
du glucose, dans le lait et les produits laitiers. Il fond à
136°.
4. le mannose
C'est l'exsudation sucrée, avec le fructose, provenant
du tronc ou des feuilles d'arbres (cèdre, eucalyptus, frêne
)
ou d'arbustes (tamaris. Il fond à 136°.
Pour
résumer, les sucres simples existent assez peu à
l'état isolé dans les aliments. Le glucose est le
plus répandu. On trouve les sucres simples dans :
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- le miel ( surtout le fructose) : 75 %
- les fruits secs
: 57%
- les fruits mûrs : Bananes-figues : 20 % - à
noyaux et pépins : 15% - acides : 10%
- les navets carottes
. . : <10% (polysaccharides)
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·b) les sucres
doubles. |
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Ils ne sont pas directement assimilables et se dédoublent
en 2 molécules d'oses.
Les principaux sont : le maltose, le lactose, le saccharose
1. le maltose
C'est la transformation de l'amidon (malt d'orge ou autres céréales)
2. le lactose
Il se trouve dans le lait des mammifères( 50 gr/l pour la
vache et 80 gr/l pour la femme). Sucre de lait et seule ressource
glucidique pour le bébé. On l'obtient par évaporation
du petit-lait. Il est peu sucré, le lait de femme est plus
sucré.
3. le saccharose
Quoique présent dans de nombreux végétaux,
on l'extrait de la canne à sucre et de la betterave.
C'est le sucre que l'on connaît. C'est un sucre industriel
qui a subi plusieurs opérations de nettoyage et de raffinage.
C'est un aliment transformé.
La mélasse de betteraves est impropre à la consommation
humaine, est réservée aux animaux.
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c) les autres glucides.
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Ils sont des condensations de plusieurs oses. Ils représentent
l'apport en glucides le plus important sous forme d'amidon.
1. l'amidon
C'est la forme de glucide des végétaux complets..
Il constitue l'aliment de réserve qui permet aux plantes
de germer. On en trouve dans les céréales, les farines,
les farines, les châtaignes, les pommes de terre, les salsifis.
Ou dans les pâtes et les biscuits.
2. la cellulose
Elle constitue la membrane des végétaux, solidement
constituée de molécules de glucose liées
entre elles et non attaquables par les sucs digestifs pour les
transformer. Donc, elle ne participe à la combustion décrite
plus haut. Mais, elle assume un rôle mécanique pour
assurer le transport du bol alimentaire et stimuler l'intestin
dans son activité.
3. l'inuline
il ressemble à l'amidon, se trouve dans l'artichaut, topinambour
ou dans les racines de chicorée ;
4. le glycogène
C'est le sucre de réserve des animaux supérieurs,
au niveau du foie. Selon les besoins du corps, il donne naissance
à du glucose que le sang charrie vers les cellules.
5. la saccharine
C'est le sucre des diabétiques, sans valeur alimentaire.
Il est à consommer avec modération car toxique.
Il sucre 200 fois plus que le saccharose.
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d) Types de sucre
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1) Polysaccharide (beaucoup de molécules) :c'est le sucre des
céréales et légumes. En mâchant le
riz ou le blé longtemps, on a un goût sucré.
2) Disaccharide (2 molécules de sucre) : sucre
de fruit, miel, sirop d'érable.
3) Monosaccharide (1 seule molécule de sucre) :
après la digestion, après la décomposition
des fruits, le sucre de lait.
A NOTER : Disaccharide et
monosaccharide sont absorbés rapidement contrairement au
polysaccharide qui est utilisé (son absorption demande
3 à 4 heures) plus progressivement., en fonction des besoins
d'où sa qualité supérieure.
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COMMENT
ÇA SE PASSE DANS NOTRE CORPS? |
Le voyage du sucre
L'origine de ce besoin de sucre
Le mécanisme
Le "grain"...de sucre
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Le voyage du sucre. |
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Le mécanisme se déroule selon plusieurs phases
:.
1)Nous marchons dans la rue et nous parviennent alors de douces
odeurs de boulangerie. Notre cerveau enregistre le message, le
système autonome se met en place et notre corps se dispose
à " recevoir ", alors que nous n'y pensions pas
du tout..
2 )Si nous passons devant la vitrine, la stimulation visuelle
accélère le processus.
3) Nous achetons une glace par exemple. Dès qu'elle touche
la langue, l'estomac cesse toute action de digestion, c'est ce
qu'on appelle la réaction au sucre.
4) Puis, pour neutraliser ce sucre, l'estomac se remet au travail
et fabrique de l'acide..
Le sucre continue son voyage, il arrive au duodénum et
aux intestins. La digestion commencée continue dans le
duodénum et le sucre devient un monosaccharide.
5) En entrant dans les intestins, il crée des bactéries
qui vont manger les bactéries synthétisant les vitamines
du groupe B.
6) Quand le sucre est absorbé, il passe dans le sang. ;
Le corps pour éliminer cet apport d'acide se mobilise.
C'est ce qu'on appelle l'effet tampon. Le corps a alors besoin,
pour ce travail, de sel (Na) ou d'autres minéraux (calcium,
magnésium, potassium) qui vont se déplacer. ( par
exemple le calcium des os et des dents mais seulement si le sucre
est en excès).
7) S'ensuit un travail d'élimination de cette situation
acide par l'urine et l'activité physique( eau) ou la respiration
(gaz carbonique). L'excédent qui reste va être stocké
dans nos greniers. Normalement, comme on dit en médecine
chinoise, l'entrepôt principal en est le foie. Le sucre
y est stocké sous forme de polysaccharides. En cas de besoin,
ces derniers vont se décomposer quand le corps en fera
la demande.
C'est une merveille de mécanique
qui tourne rond si les conditions sont remplies. C'est là
qu'un grain de sucre peut dérégler tout ce mécanisme,
comme nous l'allons voir plus loin
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L'origine de ce besoin de sucre. |
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C'est un fait, on ne peut vivre sans sucre. Depuis des millions
d'années, l'être humain est donc programmé
pour le rechercher. C'est le grain de l'énergie.
Il y a des millions d'années, nos ancêtres le trouvaient
dans les racines, les fruits, le petit gibier. Mais en l'absence
de moyens de conservation, cette situation a fait que biologiquement
se sont installés des systèmes de stockage et d'auto
fabrication du glucose à partir de nos propres tissus,
systèmes permettant de survivre sans dommage en absence
de nourriture. Les scientifiques estiment que les hommes pouvaient
tenir trois semaines et les femmes six semaines. Les besoins des
êtres humains d'alors étaient bien supérieurs
aux nôtres. Ils vivaient en pleine nature, loin des chauffages
et de la sédentarité.
Il n'en reste pas moins que ce mécanisme archaïque
est encore d'actualité et nous fait mieux comprendre cette
attirance générale pour le sucré .
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Le mécanisme |
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Le taux de glucose dans le sang (la glycémie) doit avoisiner
1 g par litre de sang ; Or, ce sucre raffiné qui passe
très rapidement dans le sang, provoque une hypoglycémie,
c'est-à-dire, une baisse de sucre ! Cela semble étonnant
si nous oublions que nous avons des gardiens qui ont constamment
l'il sur nos cadrans de contrôle. Automatiquement,
succède à la prise de sucre raffiné et rapide
(hyperglycémie) un réflexe contraire (l'hypoglycémie
ou baisse du taux du glucose).
Deux cas se présentent :
1- le taux est >1 gr / litre. On gère le trop de
sucre.
le pancréas produit de l'insuline qui est une hormone qui
monte en première ligne :
a) elle stoppe la fabrication du glucose dans le foie.
b) elle augmente la perméabilité des muscles pour
faire disparaître le glucose dans la cellule.
c) elle entraîne la transformation du glucose en excès
en graisse.( ou lipolyse)
2- le taux est <1 gr/ litre .On gère le manque de
sucre
L'hypophyse intervient avec l'aide de son agent très spécial
; l'ACHT , et commande aux surrénales de produire deux
hormones : l'adrénaline et le cortisol (ou hormone du stress)
:
a) l'adrénaline bloque l'insuline pour redémarrer
la production de glucose dans le foie (glycogenèse).
b) Le cortisol inhibe aussi l'insuline et agit sur le foie.
Et par ailleurs, le pancréas décidément
très actif fabrique une autre hormone, le glucagon pour
favoriser la glycogenèse tandis que l'hypophyse qui n'est
pas en reste, secrète une hormone somatotrope pour activer
la transformation du glucose en graisse ;
On ne peut qu'être admiratif devant cette merveilleuse régulation.
Mais, quand un " grain " arrive
.attention
!!
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Le " grain "
de sucre. |
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La fatigue. |
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Au vu de ce que nous venons d'expliquer, il est facile de comprendre
que tout organisme, utilisant constamment des boissons ou des
mets sucrés, force sur la machine et la dérègle.
Comme un moteur qu'on arrête et qu'on redémarre à
l'infini. Les principaux rouages en souffrent et s'usent prématurément.
Notre consommation aurait augmenté plus de 30 fois au cours
des 200 dernières années et cela ne cesse d'évoluer
comme si nous avions besoin de plus en plus de douceur dans ce
"monde de brutes"
Tout nous sollicite. Il y a du sucre partout ; à notre
insu, même là où on ne s'y attend pas, des
distributeurs au fond des métros jusque dans les préparations
alimentaires où il n'a pas lieu d'être, comme les
conserves, la charcuterie, les sauces, les cornichons etc.. .La
liste est longue
.
Ce sucre est utilisé partout, en énorme quantité.
C'est le saccharose
C'est une denrée peu chère qui fait le bonheur des
industriels mais pas le nôtre ! Ce sucre que l'on retrouve
sur la majorité de nos tables, a le gros inconvénient
d'être raffiné.
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Les carences et l'encrassement. |
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Le raffinage du sucre le prive d'éléments précieux
comme les fibres, les vitamines, les enzymes et les sels minéraux,
autant d'éléments que la nature a patiemment élaborés
et que l'homme s'est empressé d'éliminer. Ils sont
là pour ralentir l'absorption dans l'organisme. et donner
un glucose brûlant lentement. Leur présence est vitale
pour le corps. Leur absence entraîne notamment des carences
graves en vitamines B
Les cellules artérielles ont à la fois besoin de
glucose et d'insuline pour garder leur souplesse. Mais, avec les
sucres rapides, la décharge d'insuline est courte et ne
dure que le temps de l'absorption du sucre. Et sans glucose, ni
insuline, les cellules sont affamées et sans force elles
se laissent encrasser par les graisses qui ne sont plus métabolisées
et grippent le système vasculaire.
C'est l'explication du Dr E.Kendall du Centre de Recherche de
l'Université de Columbia à New York dès les
années 70 (!) sur l'origine de l'artériosclérose,
dans une étude sur les maladies cardio-vasculaires.
Il en est de même pour les produits raffinés, la
base de l'alimentation quotidienne, comme le pain conventionnel,
les pâtes ou le riz blancs dont l'amidon fournit un glucose
rapide.
Le docteur Max-Henri Béguin a écrit un livre (toujours
non réédité !)" Aliments naturels, dents
saines " où il dénonce les méfaits du
sucre blanc.
Sachant que de nombreuses civilisations (les africains, les esquimaux)
ne connaissent pas la carie avant l'arrivée des colonisateurs
occidentaux, il décide d'aller plus loin et établit
de fines observations de terrain.
Il en ressort que dans certaines vallées suisses, la carie
n'est arrivée qu'avec le développement de moyens
de transport qui permettent d'amener des produits raffinés
et que pendant la guerre, pénurie oblige, les caries diminuent.
Ce pédiatre se lance dans une expérimentation sur
les enfants qu'il suit depuis la maternité et leur donne
du sucre roux : les résultats quoique bons ne le satisfont
pas, il sait que ce sucre ne contient pas tous les éléments
vitaux.
Il se met en tête de rechercher le produit d'origine : le
jus de la canne. L'industrie sucrière lui affirme que c'est
introuvable ! Par chance, un indien lui dit connaître ce
produit dans son village ! Le bon docteur s'aperçoit que
les dents de ces villageois sont en meilleur état que celles
des citadins.
Il analyse le jus en laboratoire puis, le fait consommer à
ses patients. Dix ans après, après avoir observé
4000 enfants, expérimenté tous les sucres selon
des protocoles différents, il est sûr de lui. Sa
conclusion est sans appel :plus on consomme du sucre complet et
moins les dents sont abîmées.
Et, il veut en faire profiter toute la population
Grâce
à lui, nous pouvons, depuis 1978, disposer de sucre complet..
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L'état de manque. |
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Cette
équation est redoutable :
sucre raffiné
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=
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hausse brutale de la glycémie
+ baisse brutale de la glycémie
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>
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faim de sucre
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C'est un cercle vicieux. On est en manque de sucre : coup de
pompe, malaise, irritation On peut parler de drogue. Certains
médecins parlent de drogue dure pour les enfants. En état
d'overdose, l'obésité, le diabète ,le cancer
, les caries et autres maladies guettent.
Pour information, on a remarqué que la plus forte mortalité
par phtysie se rencontrait chez les ouvriers des raffineries de
sucre au Japon
Les Eskimos qui n'ont aucune hygiène dentaire ignoraient
la carie avant de connaître le sucre.
Le mal nord-américain né du coca et du fast-food
a franchi l'océan. Désormais, nous sommes aussi
concernés avec nos déplorables habitudes alimentaires.
Qui ne font que croître et embellir .Le constat est grave.
Selon une liste établie chez plus de 600 patients en hypoglycémie,
par plusieurs médecins dont le Dr Gyland., voici le pourcentage
des symptômes les plus fréquents :
Nervosité
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: |
94% |
Irritabilité
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: |
89% |
Epuisement
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: |
87% |
Evanouissements, fatigue,
sueurs froides,
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: |
86% |
Dépression
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: |
77% |
Vertiges
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: |
73% |
Somnolence
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: |
72% |
Maux de tête
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: |
71% |
etc.
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A propos de l'index glycémique |
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En
1997, l'O.M.S ou Organisation Mondiale de la Santé, dénonçait
l'importance de l'obésité comme un véritable
épidémie : 33% aux Etats-Unis, 8, 5% en France et
20% en Inde !!
On s'est aperçu en étudiant
les cas d'obésité que ce n'était pas un de
problème de surconsommation, d'excès de calories
ingérées, mais plutôt que les calories n'avaient
pas forcément la même valeur. D'autres critères
sont désormais pris en compte.
On ne parle plus de quantité d'aliments mais de contenu
nutritionnel à la fois en glucides mais aussi en sel, vitamines,
acides gras essentiels, fibres
Et on observe à la fois le taux d'absorption intestinale
et la réponse du métabolisme.
Michel Montignac, (qui fut obèse enfant et fils
d'obèse) auteur d'une méthode pour maigrir a fait
un comparatif parlant, sur deux types d'aliments : les pommes
de terre et les lentilles.
Prenons deux plats de 400 Kcalories (selon l'ancienne classification
des nutritionnistes) contenant l'une 300 g de pommes de terre
et l'autre 590 g de lentilles.
Pommes de terre
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Lentilles
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300 gr.
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590 gr.
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=
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=
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400 Kcal
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400 Kcal
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80% sont absorbés
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20% sont absorbés
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On remarque tout de suite que la quantité de lentilles
est supérieure, mais le contenu glucidique ou calorique
est le même
1) la pomme de terre.
l'amidon de la pomme de terre contient beaucoup d'amylopectine
et peu d'amylose et sa digestion par les enzymes digestives est
de 80% .
80% des 400 Kcal d'amidon passent la barrière intestinale,(donc
320 Kcal) deviennent glucose . Il y a une forte sécrétion
d'insuline pour faire baisser la glycémie.
2) les lentilles
l'amidon des lentilles contient peu d'amylopectine et beaucoup
d'amylose et sa digestion par les enzymes digestives est de 20
%.
20% des 400 Kcal d'amidon passent la barrière. Seuls 80
Kcal sont disponibles énergétiquement. La glycémie
étant faible, la sécrétion d'insuline l'est
également.
NOTA BENE : On s'aperçoit
que les deux aliments ont engendré une réponse différente.
Les pommes de terre entraînant une forte réaction
glucidique, il est possible que tout le glucose ne soit pas brûlé,
qu'il y ait stockage ; donc graisse de réserve.
Au contraire, les lentilles entraînant peu de réaction,
il n' y aura pas de stockage de réserve.
Aujourd'hui les nutritionnistes traquent cet index glycémique,
c'est à dire la mesure de la vitesse d'assimilation d'un
glucide par l'organisme, donc sa capacité à faire
monter plus ou moins rapidement le taux de sucre dans le sang.
L'index de référence (100 %) est le glucose, plus
un aliment a un indice proche de 100 , plus il est considéré
comme rapide.
Ainsi les frites ont un indice de 95 et les lentilles de 30.
On s'est aperçu, avec surprise, paradoxalement que les
sucres considérés avant par les nutritionnistes
comme rapides n'étaient pas forcément les plus rapides
par rapport à l'index !
Ainsi, les fruits considérés comme rapides, se révèlent
quand même être des sucres intéressants.
Le fructose des cerises, du raisin ou des pamplemousses ( index
30), passe plus lentement dans le sang que celui du riz blanc(
index 70) qu'on estimait lent !!!
Le riz complet a un index de 50. Les fibres diminuent l'index.
Le riz blanc contient bien peu de fibres (3%) comparé au
riz complet (9 %) qui est pourtant son capital de départ.
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Cette nouvelle manière d'appréhender l'assimilation
du sucre est complexe. Nous n'en retiendrons que l'essentiel :
Même si les aliments rapides selon l'ancienne classification
(quand on parlait de sucres lents ou rapides) se révèlent
lents et inversement, la plupart des aliments non raffinés
(et les légumes) donc proches de la nature sur lesquels
l'homme n'intervient pas, nous apportent des nutriments vitaux
avec les vitamines, les minéraux et les fibres, pour que
le voyage du sucre se passe sans dérèglement.
Comme on peut le constater sur le tableau ci-après à
partir de l'aliment sucre, du plus raffiné au plus complet
:
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SUCRE BLANC
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SUCRE ROUX
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SUCRE COMPLET
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Minéraux |
30 à 50 mg
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330 à 740 mg
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500 à 2800 mg
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Calcium |
10 à 15 mg
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75 à 95 mg
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0 à 110 mg
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Fer |
0,1 mg
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0,5 à 1,4 mg
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4 à 40 mg
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Magnésium |
0,13 à 23 mg
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60 à 130 mg
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Potassium |
3 à 5 mg
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15 à 150 mg
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600 à 1000 mg
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· LE SUCRE BLANC est
le sucre industriel raffiné , un produit mort et dangereux,
( comme disait malicieusement le journaliste Gérard Briche
du Journal l'Impatient ": "plus sucré,
tumeur ! ")
· LE SUCRE ROUX, meilleur que le blanc, a quand
même subi des opérations de raffinage. On l'obtient
à partir du jus de la canne à sucre , par cristallisation,
en enlevant la mélasse, donc des éléments
minéraux.
· LE SUCRE COMPLET est le jus extrait des cannes
à sucre nettoyées et coupées en morceaux.
Il est chauffé dans de grands chaudrons, écumé
et se transforme en sirop. Refroidi, il va sécher pour
être concassé ou moulu. Il est cultivé en
agriculture biologique et à aucun moment, il ne subit de
raffinage. La mélasse lui donne un délicieux goût
de réglisse
On le trouve aussi sous le nom de rapadura,
nom de la pâte déshydraté.. C'est le meilleur
qui soit.
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QUE
FAIRE? |
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Puisque nos habitudes alimentaires nous sont néfastes,
changeons-en à notre rythme
sans y sacrifier notre
plaisir. Le sucre complet, le miel sont de bons aliments, s'ils
sont biologiques, associant agréablement le goût
et la qualité nutritionnelle. La nature généreuse
nous propose d'autres sucres : sirop de dattes, sirop de betterave,
malt de céréales, sirop d'érable, poiret
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ET
SI C'ETAIT UNE QUESTION D'ETHIQUE? |
Responsable
éditoriale :
|
MJ. Odella
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Aujourd'hui, plus que jamais où la qualité de l'alimentation
se pose clairement et où chacun se doit d'être concerné,
il est important que le consommateur fasse des choix décisifs.
Seuls, les choix faits par le plus grand nombre pourront peser
sur la qualité des aliments que l'on nous propose.
Il n'est plus temps de dire : " si on fait attention à
tout, on ne mange plus rien ", mais il est enfin temps de
ne plus se laisser faire par l'industrie agroalimentaire dont
le seul but est de faire le maximum de profit.
Le sucre nous est parvenu à la faveur des Croisades et
des colonisations, et il a toujours été pour les
pays riches un enjeu économique.
Tellement rentable qu'il fut l'objet de spéculations et
la cause de massacres. Les pays producteurs pour répondre
à la demande grandissante, ont "détourné"
de plus en plus de terres au détriment des cultures vivrières,
utilisant une main d'uvre sous-payée (ce qui a d'ailleurs
débouché sur l'esclavage), détruisant l'environnement
par des produits chimiques. Ce qui s'est soldé par l'exode
des paysans ne pouvant plus assurer leur subsistance sur leur
propres terres !
L'histoire du sucre est une histoire scandaleuse qui nous laisse
un goût amer dans la bouche et que nous devons garder dans
un coin de notre mémoire. Il nous sera alors facile de
ne plus consommer que du sucre biologique produit selon les règles
du développement durable : dans le respect de la nature
et des hommes. Par exemple, le rapadura produit au Brésil
est cultivé en assolement avec les haricots, la jachère
et les prairies pour ne pas épuiser le sol.
Le sucre ainsi récolté est payé un prix de
revient juste assurant la dignité à ceux qui le
cultivent et non indexé au cours spéculatif de la
bourse
Quelles solutions avons-nous ?
. Ou nous cautionnons un système qui génère
des souffrances pour l'homme, les animaux, les plantes ou nous
disons " assez ". Notre planète est fragile,
fragilisée. Nous devons y prendre garde.
A notre niveau, c'est une attention au quotidien dans les plus
petite choses. Tout tient dans l'abandon du sucre blanc et des
céréales raffinées. Prenons des céréales
cultivées sans dommage pour la terre et par conséquent
pour nous, du sucre complet, et du bon pain issu d'un blé
entier non malmené par les manipulations de l'homme.
Retrouver cette verticalité, cette alliance entre la nature
et nous, pour le simple accord avec soi-même
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